Avec les vacances d'été qui s'annoncent, je vais sans doute prendre une ou deux journées pour aller retrouver Zélie, Victorin, Madeleine, Auguste et Marie-Catherine afin de voir ce qu'il advient dans leurs vies ou plutôt ce qu'il leur est advenu...
En effet, sous ces prénoms charmants et désuets se cachent quelques-uns de mes ancêtres qui, avec tout le respect que je leur dois, n'ont plus mal aux dents depuis longtemps...
Au fil de mes recherches généalogiques qui ont commencé en 1985, j'ai fait la connaissance de tous ces êtres, un par un et j'ai tenté à chaque fois de comprendre leur vie, d'imaginer leurs espoirs, leurs craintes, leurs joies, leurs chagrins. En replaçant leur histoire dans l'Histoire, j'ai mieux compris leurs déplacements, leurs métiers, leurs amours... et certains d'entre eux me sont devenus plus chers.
Un prénom inusité, une date de mariage difficile à trouver, un grand nombre de grossesses, un métier transmis de génération en génération, ... un infime petit détail qui fait que le Sosa 4913 (Sosa , quoi qu'est-ce?) me semble plus proche, plus familier que Pierre l'Aîné qui porte le numéro 2612.
En somme, je l'avoue, oui, certains de mes ancêtres sont mes "chouchous"...
Au début de mes enquêtes généalogiques, lorsque j'allais dans les mairies ou aux archives départementales pour consulter des pages et des pages de registres d'état-civil, je me sentais plus que extrêmement bien lorsque je découvrais, en bas de l'acte de mariage, la x de Marie-Ernestine ou la signature malhabile d'Athanase et j'étais fière d'être là, seule avec mon ancêtre dans ce moment unique et privilégié qu'est la rencontre. (Mille excuses à ceux qui ne comprennent pas ce que peut apporter la généalogie pour cette envolée lyrique!...)
Aujourd'hui, avec les innombrables renseignements généalogiques (Geneanet & Généalogie.com) qui nous sont offerts sur le web (ça fait avancer le schmilblic beaucoup plus vite mais c'est moins "vivant"!), on n'a plus cette émotion du papier touché autrefois par l'ancêtre.
Par contre, on rencontre très facilement tous nos "cousins du web" mais j'avoue que parfois, ça m'embête un peu qu'ils soient aussi les descendants de mes ancêtres chouchous!
Portrait d'ancêtre (Photo Epamin')
En effet, sous ces prénoms charmants et désuets se cachent quelques-uns de mes ancêtres qui, avec tout le respect que je leur dois, n'ont plus mal aux dents depuis longtemps...
Au fil de mes recherches généalogiques qui ont commencé en 1985, j'ai fait la connaissance de tous ces êtres, un par un et j'ai tenté à chaque fois de comprendre leur vie, d'imaginer leurs espoirs, leurs craintes, leurs joies, leurs chagrins. En replaçant leur histoire dans l'Histoire, j'ai mieux compris leurs déplacements, leurs métiers, leurs amours... et certains d'entre eux me sont devenus plus chers.
Un prénom inusité, une date de mariage difficile à trouver, un grand nombre de grossesses, un métier transmis de génération en génération, ... un infime petit détail qui fait que le Sosa 4913 (Sosa , quoi qu'est-ce?) me semble plus proche, plus familier que Pierre l'Aîné qui porte le numéro 2612.
En somme, je l'avoue, oui, certains de mes ancêtres sont mes "chouchous"...
Au début de mes enquêtes généalogiques, lorsque j'allais dans les mairies ou aux archives départementales pour consulter des pages et des pages de registres d'état-civil, je me sentais plus que extrêmement bien lorsque je découvrais, en bas de l'acte de mariage, la x de Marie-Ernestine ou la signature malhabile d'Athanase et j'étais fière d'être là, seule avec mon ancêtre dans ce moment unique et privilégié qu'est la rencontre. (Mille excuses à ceux qui ne comprennent pas ce que peut apporter la généalogie pour cette envolée lyrique!...)
Aujourd'hui, avec les innombrables renseignements généalogiques (Geneanet & Généalogie.com) qui nous sont offerts sur le web (ça fait avancer le schmilblic beaucoup plus vite mais c'est moins "vivant"!), on n'a plus cette émotion du papier touché autrefois par l'ancêtre.
Par contre, on rencontre très facilement tous nos "cousins du web" mais j'avoue que parfois, ça m'embête un peu qu'ils soient aussi les descendants de mes ancêtres chouchous!
Portrait d'ancêtre (Photo Epamin')
Joli conte Epamin' que tu es en train de vivre. Ma mère -Anglaise- avait décidé de faire la même chose il y a plus de vingt ans.Sans grand succès puisque l'administration de l'état civil là bas semble moins pointilleuse. Sa grand mère étant née d'une relation adultérine la piste fut coupée net. Du côté de son père elle ne dépassa pas le stade de ses grands parents et ce malgré avoir eu recours à un 'spécialiste'.Néanmoins celui ci lui suggéra de chercher du côté des familles de pêcheurs de la côte sud (Dorset et Portland). Donc armée de son appareil photo et de son callepin elle chercha ds des cimetières et une chose menant à une autre elle s'enticha de la descendance de femmes de pêcheurs qui fabriquaient des boutons avec de l'os de baleine avant de marcher des kilomètres une fois par semaine pour aller les vendre au marché.Ayant jeté son dévolu sur une famille elle en rechercha la descendance...qu'elle identifia, avec laquelle elle entra en contact (par courrier il n'y avait pas Internet)et ce aussi bien en Australie qu'au Canada entre autre. De longs échanges suivirent lui permettant de documneter l'opus qu'elle décidait de rédiger sur l'industrie artisanale du bouton. Stupéfaction le jour ou un Gugus aussi vieux qu'elle débarquant de Nouvelle Zélande pour un voyage au pays de ses ancêtres vint toquer à sa porte pour poursuivre la conversation!!! Je dois avoir qq part dans ses archives trace de cet 'oeuvre' sur la fabrication du bouton!! Je pense qu'il est certainement très bien documenté car ma mère avait une grande expérience pro de la recherche ayant été bibliothécaire/chercheuse pour le compte de services de renseignements. Ayant pris sa retraite en '81 et étant décédée depuis il y a prescription... mais elle était incollable sur la turbine d'un Mig ou la chenille d'un T 54 Soviétique!!Bizen
RépondreSupprimerTout est-il vrai dans ton récit ou bien est-ce là le fruit de ton esprit inlassablement taquin et créatif?
RépondreSupprimerSi c'est vrai, quelle belle histoire!
Tout est absolument vrai Epamin'. Pas toujours taquin;cela m'épuiserait!!Une autre fois je te raconterais son naufrage dans l'atlantique, sa présence lors d'un coup d'état en Turquie et autres aventures d'une vie hors de l'ordinnaire d'un p'tit bout de femme!! Biz Bizen
RépondreSupprimerMa mère aussi est épatante, mais les seuls boutons qu'elle à côtoyé c'est les miens...
RépondreSupprimerHihihi, pardon, mais il fallait que je la fasse...
Je ne suis pas certaine d'être aussi passionnée que toi, Epamin, par les ancêtres, et tout ça... Mais je pressens que cela va venir.
c'est Joli les p'tites bestioles défilant sur le côté...
Merci Mnee pour l'appréciation des 'tites bestioles. J'avoue en avoir un peu bavé mais le résultat me convient (sauf la vitesse que je n'arrive pas à trouver entre les balises html...)
RépondreSupprimerd'où la couleur "parchemin" du thème de ton blog...
RépondreSupprimerUne jolie expérience que celle de rejoindre ses aïeux !
Une cousin éloignée a entrepris. C'est étonnant de se savoir si entouré moi qui me "nombrilise" à longueur de journée.
la bonne journée épamin'
Voili, voilou, tu sais tout au sujet de mon blog parcheminé...
RépondreSupprimerJ'aime l'autrefois, l'antan, le jadis. Non par goût d'un passéisme stupide qui nierait les avantages du progrès, loin de là et tu l'as compris. J'aime le passé pour ce qu'il nous a légué de valeurs à préserver, d'histoire humaine, d'objets utiles. J'aime l'avant pour les gens qui nous ont transmis leurs gènes, leur talents, leurs savoir-faire, leurs bâtiments... STOP Epamin'! T'es en train de rédiger un article de blog... Merci infiniment, Arf, pour ton passage, ton message amical et chaleureux.
Belle journée à toi sous la pluie ou le soleil!