samedi 9 mars 2013

& Le sourire de la petite boule jaune...

Quand elle était petite, il avait déjà cette tête...

Je pensais qu'avec les années qui passaient, ce gamin vieillirait en même temps que ma fille; j'imaginais que ses traits étant passés de ceux de l'enfance à ceux de l'adolescence, un autre bambin aurait pris sa place pour attirer la gourmandise des gamins.

Eh bien non ! Jusqu'en 2005, année des 20 ans de ma fille, quand on déambulait dans les rayons des supermarchés, on voyait toujours la même frimousse un peu kitch de ce petit gosse aux dents blanches. 

Et puis enfin, cette année-là, les grands penseurs ont compris qu'il était peut-être temps de "recustomiser" la marque mondialement connue et ils ont changé sa tête. C'est à ce moment-là que cet homme a parlé...

 

Il a écrit un livre : "Das Kind der Schokolade"  
Ce monsieur au beau sourire s'appelle Günter Euringer. Cela ne vous dit rien, je suppose. Normal !

Pourtant, c'est votre copain depuis 1973, alors qu'il avait 10 ans et qu'on a choisi son sourire pour décorer les boîtes de barres Kinder...  Le pauvre, on lui a trituré le portrait pendant 30 ans...

Alors qu'aujourd'hui, je dois demander l'autorisation aux parents de mes élèves si je veux exposer le travail de leur enfant (si, si, c'est obligatoire!) afin de ne pas porter éventuellement atteinte à leurs futurs droits d'auteur (je ne rigole pas, renseignez-vous!), le sourire de ce pauvre Günter a été exploité pendant 32 ans pour une poignée de marks...



J'espère que, malgré tout, cela ne l'a pas dégoûté du chocolat et que ses enfants, comme tous les gamins du monde (à commencer par mon petit-fils ♥♥♥),  aiment ouvrir les œufs Kinder pour trouver la surprise qui se trouve dans la petite boule jaune....

lundi 4 mars 2013

& Tout petit

 Tout petit, il dévale inlassablement la colline et caracole dans ce grand champ où paissent tranquillement quelques belles vaches en chocolat.



On ne sait pas vraiment d'où il vient, ce petit... Ceux qui ont cherché à le savoir avaient sans doute quelques belles heures à perdre et je ne suis même pas certaine qu'ils aient trouvé la réponse...

Il est tout petit mais il fut de tout temps indispensable au petit peuple et, pas seulement. Il aide les plus faibles, il soutient ses voisins. Les pauvres hères d'antan étaient bien heureux de le croiser sur leur chemin afin de prendre tout ce qu'il leur offrait. Aujourd'hui, la clarté de son regard ne signifie plus, hélas, qu'on puisse lui faire confiance.

Il est tout petit et ne dérange pas grand monde. Pourtant, il a de la force et réussit toujours à se frayer un chemin en contournant habilement les obstacles.

Il est tout petit mais on l'entend murmurer, chuchoter. Sa lumière, sa fraîcheur, sa discrétion, sa voix claire inspirèrent et inspirent toujours poètes et peintres.

Quand il ne se promène pas dans la campagne et qu'il a la mauvaise idée de se balader en ville, on le méprise, on lui jette de vilaines choses à la figure, on le cache, on lui crache au visage, on l'avilit...
Les plus malheureux, parfois, le rejoignent et il devient difficile de s'en défaire.
  
Il en aurait des histoires à raconter, le petit ru !  

samedi 2 mars 2013

& L'effet vicariant

PMEV : Pédagogie de Maîtrise à Effet Vicariant... Kézako?
  Je cite :
"L'apprentissage vicariant pourrait correspondre, dans le contexte scolaire et pour simplifier, à ce que l'enfant peut apprendre en marge du discours du maître proprement dit : en regardant faire et en écoutant ceux qui savent faire ou en train d'apprendre ou encore, par extension, en analysant la production de ceux qui savent faire."

Cela ne vous intéresse pas... 
Tant mieux, car l'effet vicariant dont je veux vous parler n'a rien à voir avec la PMEV...

Prenez une femme vicaire, charmante, énergique, surprenante, très ronde, célibataire, amoureuse des histoires de Jane Austen et du chocolat (qu'elle cache dans une énorme Bible transformée en boîte à confiserie!) et responsable spirituelle (et pas que...) des habitants d'un petit village très british.

Prenez un charmant jeune homme, mince, discret, très séduisant, amoureux des livres, nouveau venu dans le village, qui tombe rapidement sous le charme de la vicaire...
Il a une adorable sœur blonde, toute aussi charmante que lui, que la vicaire prend pour sa petite amie, par erreur.


Voilà ce que "l'effet vicariant" produit quand le beau Harry Jasper Kennedy (Richard Armitage) demande la main de la vicaire Geraldine Granger (Dawn French) et que celle-ci ne comprend pas immédiatement que c'est elle qui sera la mariée...

Désolée, je n'ai pas trouvé de vidéo sous-titrée en français mais est-il vraiment besoin de comprendre tout ce qu'ils disent...



Pas mal, hein, l'effet vicariant de la Vicaire de Dibley?
Personnellement, cela me fait vraiment beaucoup rire... 

Petite info pour les non initiés: lorsqu'elle comprend que c'est elle qui est demandée en mariage, Geraldine réagit exactement comme une des héroïnes de Jane Austen dont elle s'est longuement moquée dans une scène précédente...
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