samedi 31 mai 2014

& Quinte de tous!

Une esperluette... un arc-en-ciel... un cœur... le bonheur ! Un cadeau brodé à la main ! Merci Doucy !

Mes esperluettes

sont en fête !





31 mai 2009
31 mai 2014
05/2009 - 05/2014
Je vous ai reçus 5 sur 5 !


Cinq ans!
Cinq années de blog !
 Cinq années de billets ! 
Cinq années d'esperluettes ! 
370 &


Cinq années d'humanité, d'Ep' à vous, de vous à moi, 
de nous entre nous, de nous vers les autres, des autres
vers nous...
Cinq 
années 
de vie,
de ma vie, 
de nos vies.
Cinq années 
de jolis mots,
de belles rencontres,
de beaux liens & de petits riens.
Cinq ans de doux mystères, de lointains voyages,
de chaleureux échanges & de délicieux partages.
Cinq années de grands chemins qui se croisent & de
 petites fenêtres 
qui s'allument.
Cinq années 
d'arrivées, 
de départs,
d'absences,
de retours, 
de silence
 & de hasard.
Cinq années d'amusants papotages & de belles images.
Cinq fois le printemps, l'été, l'automne & l'hiver.
Cinq années de savoureux commentaires.


&&&&&


Cinq années de vrai plaisir, de malicieux sourires & de doux délires.
Cinq années de quotidien clavardage pour de joyeux bavardages.
Cinq années de bonnes surprises & de savantes bêtises.
Cinq années de souvenirs, de points de suspension,
 de choses simples à dire & de belles émotions.
Cinq années d'avatars souvent sans regard
& de jolis pseudos souvent sans photo.
Cinq années de jardins presque secrets.
Cinq années de complicité.
Cinq années de simplicité.
Cinq années grâce à vous.
Cinq années pour vous.
Cinq années avec vous.


&&&&&

Pour ces 5 années, merci !

Pour votre fidélité, merci !

Pour vos clins d’œil, merci !

Pour un simple passage, merci !

Pour vos 137 317 visites, merci !

Pour nos 6660 commentaires échangés, merci !

Vous êtes depuis cinq ans un petit morceau de ma vie.

Merci d'être passés par ici !


&&&&&




Sans aiguille mais au clavier, je vous ai tous brodés...


Bien à vous,
Ep'

mardi 27 mai 2014

& Quand Théophile sourit

Tout à coup, bouleversé, un vieil homme se leva tel un pantin sortant de sa boîte.
Il plongea dans la lumière du projecteur qui diffusait le diaporama et de son doigt de grand-père, voire d'arrière-grand-père, il pointa, une à une, chacune des frimousses qui venaient d'apparaître sur le tableau blanc interactif (arrière-petit-fils du tableau noir!) et énonça, presque comme une tirade:

"Gérard F. ; Joseph N. ;  Pierre G. ; Christian L. ; Jacques P. ; là, c'est moi; ici, c'est Jean B. ; là, Daniel V. ; là, c'est son frère, Guy V. ; ici, mon meilleur copain, Maurice H. ; Michel C. ; René D. ; là, l'autre Jacques, Jacques M.; ..."

Un à un, il cita les noms des trente et un copains de classe qui l'entouraient sur cette photographie de  classe de CM2, datant de 1949. Dix ou onze ans d'âge, les p'tits gars, la mèche rebelle, les genoux cagneux entre les culottes courtes et les chaussettes de laine qui piquent...



Oubliant le reste de l'auditoire, cet homme de l'âge de mon père se tourna vers moi et me lança:
"Qu'est-ce que je suis content! J'étais assis dans cette salle en 1949, là, ici, près de la fenêtre. (Il se déplaça jusqu'à l'endroit désigné!) Et je regardais les marronniers dans la cour quand Monsieur F. nous racontait ses histoires. C'est qu'il était sévère, le bonhomme!"
En lui souriant, je lui demandai :
"Vous souvenez-vous d'une poésie que vous avez apprise à cette époque?"
Sans perdre la face, le "gamin" de soixante-seize ans se plaça bien droit devant le TBI, mit sagement ses mains derrière son dos, et déclama, sans la moindre hésitation et les yeux humides d'émotion:

 Premier sourire du printemps

Tandis qu'à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.

de Théophile Gautier 

Toutes les personnes présentes dans la salle l'applaudirent spontanément.
"20 sur 20, mon gamin!" ai-je annoncé en souriant. 
Puis quittant ma chaise d'animatrice, j'ai demandé si je pouvais l'embrasser. Il m'a tendu les bras et m'a serrée très fort en pleurant...
Dans l'assemblée silencieuse, quelques larmes perlèrent au coin des yeux, des dames comme des messieurs!

lundi 26 mai 2014

& Huit heures moins le car

Sept heures trente: le premier vrombissement de moteur précède la coulée blanche qui va glisser le long de la fenêtre en verre cathédrale de ma petite salle de bains (vous savez, là où dort la Mémère!)

Sept heures trente et une: dans la logique des chenilles processionnaires, après la première vient la seconde... Même bruit, même masse blanche floutée durant une seconde de l'autre côté de la vitre...

Sept heures trente cinq : troisième édition!  Troisième chenille blanche... troisième bus! 

Et ce défilé d'autocars scolaires va se poursuivre ainsi jusqu'à 7h55. Les automobiles comblent les espaces-temps vides de bus, les trous noirs de chenilles blanches !

Par curiosité, un jour, j'ai compté : chaque matin d'école, dix-sept bus passent sous mes fenêtres. 
Et à huit heures moins le quart: pouet! pouet!
C'est un amibus!

Ma rue est certainement l'une des plus tranquilles de ma toute petite ville.
Il m'est arrivé d'oublier les clés sur ma porte et de les y retrouver à mon retour de l'école... c'est vous dire...

Elle est paisible toute la journée...
Mais comme elle est une des rares rues à relier directement la ville basse à la ville haute, alors, entre 7 h 30 et 7 h 55, j'habite sur le périphérique...

mardi 20 mai 2014

& Par tous les saints...

Je ne sais plus exactement la date à laquelle nous nous sommes rencontrés pour de vrai mais ça fait au moins quarante ans que nous nous fréquentons. Quand j'ai posé mon regard sur eux pour la première fois, je me souviens les avoir trouvés beaux, jeunes, frais, toniques et dignes d'intérêt... comme je l'étais moi-même à l'époque.

Petit à petit, à force de les côtoyer quotidiennement, ils ont fini par prendre de plus en plus de place au cœur de ma vie et je ne saurais me passer d'eux désormais. Ils ont toujours été présents lorsque j'ai eu besoin d'eux et ont même lourdement payé de leur personne à certains moments de ma vie. En effet, serviables et généreux, ils m'ont particulièrement soutenue lorsque j'ai eu ma fille, voilà vingt-neuf ans et ce, en dépit de leurs problèmes personnels. C'est si facile de s'épancher avec eux! Ils mériteraient même parfois une aréole.

A ce jour, ils ne m'ont jamais fait faux-bond et ils poursuivent à mes côtés leur petit bonhomme de chemin, le bonnet toujours sur la tête. Comme moi, ils accusent les années, mais comme moi également, ils sont pleinement heureux d'être toujours en bonne santé et conscients de leur chance.

Je parle peu d'eux car mine de rien, même s'ils aiment qu'on les remarque, ils s'exhibent discrètement, pavoisent au balcon avec retenue bien qu'ils rient souvent à gorge déployée.
J'aurai cinquante-trois ans au mois d'août. Il me semble qu'il est temps que je rende hommage à ...

Si vous voulez savoir à qui je rends hommage dans ce billet, découvrez la sainte mise à l'honneur par le bustier or rehaussé de pierres précieuses présenté dans ce défilé de haute couture et vous saurez...
Une des déesses de beauté de ce défilé
Billet dédicacé à toutes les femmes

vendredi 16 mai 2014

& 2+2 ou 2 x 2 ? Ben... 2²


QuatreS amis = aucun pote!
Quatre-de-chiffre : Attention! Chute de pierres!
Quatre de chiffre : paraphe gravé dans la pierre...
Quatre-quarts = un miam entier!
Quatrain : la strophe du sansonnet!
Quatre saisons: Antonio, le roi de la pizza
Quatre points cardinaux = 4 x 1 pont l'évêque!
Quatre jeudis dans la semaine: ppffff... on n'a même plus le mercredi!

IIII : trop fatigant pour les mains et les yeux, ce sera donc IV pour Henri, Pie, Schrek et les autres...

Un tétratrèfle (rien de commun avec la tartiflette!) : un trèfle à quatre feuilles
Un tétrachemin: un carrefour où on ne va pas ou un palimpseste grattouillé quatre fois!
Un tétraheure: une tartine de beurre avec du chocolat en poudre dessus et un verre de citronnade
Les tétravaliers de l’Apocalypse : blanc, rouge, noir, vert
Une tétraL : voiture beaucoup plus petite qu'un tétra x tétra
Une tétraCV : idem mais dans une autre marque
Un marchand des tétrasaisons: le cousin d'Antonio!
Tétrine ? Prénom de Sœurette version esperluette! Pardon sister!
A tétrapattes: ainsi commençait la réponse à l'énigme du Sphinx!
Aux tétraveines: traitement médical spécial pratiqué par certaines sangsues.

TétraD (autrement dit, la quatrième dimension!) : « Un homme d’esprit de ma connoissance croit qu’on pourroit cependant regarder la durée comme une quatrieme dimension, & que le produit du tems par la solidité seroit en quelque maniere un produit de quatre dimensions ; cette idée peut être contestée, mais elle a, ce me semble, quelque mérite, quand ce ne seroit que celui de la nouveauté.» (D'Alembert,  L'Encyclopédie, T. 4. 1751)

Il ne coupait pas les cheveux en quatre, le Jean LE ROND!  
 
    Et ce billet de tétrasous, devine-t-on que je l'ai écrit à la six-quatre-deux ?




    lundi 12 mai 2014

    & 27 C 91




    Abiageal & Aengus
    Blathnaid & Breanainn
    Caragh & Cithruadh
    Donnfhlaid & Desmumhnach
    Eileanoir & Eochaid
    Findtigernd & Ferchertne





    Ils portent sans doute l'un de ces prénoms aux sonorités venues d'ailleurs et cela les rapproche du monde des Elfes. Leur élégance et leur grâce leur ouvrent la porte de l'univers des Tuatha Dé Danann.

    De plus, on a chaussé leurs petits pieds dès la naissance (ou pas très longtemps après) de souliers magiques qui, à peine enfilés, les allègent en les dotant d'un pouvoir suprême de lévitation... Je les ai vus, ces êtres surnaturels...


    Dans une incessante envolée de sons inimitables, de rythme vivifiant, de chants mélodieux, de mouvements parfaits, de musique, de couleurs, d'ombres et de lumières, ces passagers du temps, ces passeurs d'émotions, ces donneurs de frissons, enveloppent ceux qui les regardent d'une magie féérique qui emporte loin les âmes libres.
    Célestine l'avait dit...


    Ils arrivent, nimbés de lumière bleutée,
    lancent leurs enchantements dans un tourbillon de soie, de velours et de satin, 
    chantent leurs doux sortilèges de leurs voix cristallines ou profondes, 
    dansent la vie de leurs corps splendides, 
     
    cadencent nos cœurs de leurs pas endiablés...




     ...puis, repartent en silence vers le pays des Elfes d'Erin...


    27C91
    Gradin 27 Rangée C Siège 91
    Ma place en terre d'Irlande


    Les photos du spectacle proviennent de ce site. 
    Les Elfes à cheval et les Elfes à pied

    dimanche 11 mai 2014

    & Les Petites Soeurs du Parmigiano

    Le Parmesan (il Parmigianino) est un peintre italien (1503-1540). Le parmesan (Parmigiano Reggiano) est un fromage italien venant de la région de Parme. Et il signore Parmigiano, il pue sent fort (ne confondez pas Parmigianino et Parmigiano car le peintre lui, ne sent plus rien depuis longtemps!).

    Le frangin du fromage, le jambon (Prosciutto di Parma), odorant lui aussi, se fait saler par des maîtres saleurs, passe son temps à se balader d'une salle à l'autre pour sécher dans les courants d'air des Apennins avant de se faire taillader la tronche en tranches.

    Heureusement, leur frangine, la Parmesane, relève un peu l'honneur l'odeur de la famille puisque Violette (c'est son prénom!) sent bon, elle. Et pas qu'un peu! 
    Violettes d'Eparmine

    La violette de Parme est si parfumée qu'un p'tit Toulousain de l'Armée Napoléonienne (pas celle du I de Saint-Hélène mais celle du III de Sedan!) en "déplacement professionnel" en Italie, rapporta à sa dulcinée, non pas un jambon ou du fromage mais des pieds de violettes à repiquer...
    Comme elle était jolie, qu'elle sentait bon (la violette, pas la dulcinée! A ce sujet, personne n'a la moindre idée), qu'elle fleurissait en hiver et qu'elle avait des propriétés médicinales (tout ça est encore vrai aujourd'hui!), les maraîchers toulousains s'emparèrent de la fleurette pour la compter dans leurs cultures sans rien lui conter... Puis la récolte des violettes s’avéra difficile en pays toulousain et la plupart des producteurs abandonnèrent la jolie Parme.



    Depuis ce temps-là,
    • on la plante (surtout à Grasse!) où on lui coupe régulièrement les stolons pour qu'elle fasse des rejetons, 
    • on fauche ses feuilles pour en faire des concrètes puis de l'absolu (autrement dit, du "sent bon"), 
    • on cueille ses fleurs pour en faire des bouquets et... des bonbons!
    Avant d'être déposées dans une jolie bonbonnière de fine porcelaine ou de cristal de Baccarat, les fleurettes violettes sont cristallisées: une rapide trempette dans du blanc d’œuf légèrement battu ou dans un doux et tiède sirop de sucre, un fin saupoudrage de sucre cristallisé puis du repos, du repos, du repos...

    Le procédé de sucrage des fleurs (je n'ai pas dit des fraises!) vit le jour à Grasse mais c'est un confiseur toulousain qui eut l'idée de cristalliser les violettes. Ne pas confondre ces friandises luxueuses avec les bonbons violets en forme de fleurettes faits de sucre cuit et aromatisés à la violette!

    Il y a violette et violette!


    Violettes de confiseur avec sirop de sucre

    Violette "maison" avec blanc d'oeuf


    Bonbons à la violette

    Billet amicalement dédicacé à Joye



    vendredi 9 mai 2014

    & Bodoni, Didot, Estienne & Cie

    Vous aimez les belles écritures.
    Vous aimez les belles-lettres.
    Vous aimez les lettres.
    Vous êtes curieux.
    Vous aimez jouer.







    Un soir d'avril, une fée, docteur ès magnifiques jeux sur la toile, m'a fait découvrir cette petite perle de culture, ce joli bijou d'orfèvrerie graphique, cet univers de beautés calligraphiées, ce monde de divertissement simple, ce voyage de lumière et d'ombres, cette source vive d'enthousiasme quasi enfantin... (Il est vrai qu'il en faut peu à l'Epamine pour être contente mais ça, vous le savez déjà!)

    Deux petites billes noires inséparables, tombées sans doute du E tréma de mon patronyme (mais non pas Ëpamine!), partent à l'aventure, au pays de la typographie. Roulant, sautillant, bondissant, plongeant, flottant, elles cheminent sur, sous, dans, entre les lettres et les découvrent sous toutes leurs formes. Au fil de leur voyage, dans chacune des époques qu'elles traversent, elles tentent d'attraper les vingt-six lettres de l'alphabet et une & en évitant toutes sortes d'obstacles.  Chaque astérisque cueilli au gré des courants d'eau claire, des vents de notes de musique, des rais de lumières ouvre une page sur un éminent personnage de la typographie. Le tout livré avec une bande sonore "de bon aloi" comme aurait dit Maître Capello!
    TYPE:RIDER (à ne pas confondre avec Tomb Raider!!!)
    Dans quelques billets critiques, les puristes, les typographes "distingués", font état d'erreurs, d'oublis, d'anachronismes et de confusions dans ce jeu de plate-forme mais qu'importe! Les amateurs de jolies choses (et j'en fais partie, oui, oui!) trouveront dans ce jeu "lettré" maints détails sur lesquels s'extasier.

    Voilà d'abord un petit aperçu du jeu!



    Quelques belles images à agrandir d'un clic:

     

    Et ICI, vous pouvez jouer...
    N'oubliez pas de m'envoyer une petite lettre pour me dire ce que vous en pensez.

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