vendredi 3 juillet 2009

& Loupiotes in the dark...


"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Michel Audiard)


Ce n'est pas parce que mon jardin est minuscule qu'il n'a pas le droit d'être illuminé, pas vrai? Alors, pour me faire plaisir et faciliter les déplacements des petites bêtes qui se promènent la nuit dans mon jardinet (hihihi!), j'ai placé des 'tites loupiotes par-ci, par là... et ça fait beau.

Lumière
!...
Quel mot magique! Quel mot empli d'humanité!

Depuis la lumière offerte par le rayonnement du soleil jusqu'au mouvement intellectuel des Lumières du XVIIIème siècle en passant par les frères Lumière et "ceux qui ne sont pas des lumières", on est bien éclairé, n'est-ce pas?

Mais moi je préfère évoquer avec bonheur toutes ces petites lumières qui accompagnent l'homme depuis la nuit des temps... depuis la maîtrise du feu.
J'aime toutes ces histoires d'antan ou d'aujourd'hui dans lesquelles on parle de chandelles qu'on allume, qu'on dispose, qu'on regarde, qu'on observe, qu'on admire ; j'aime ces chemineaux (-eaux pas -ots...) en quête de toutes ces minuscules lueurs qu'on espère, qu'on cherche, qu'on aperçoit; j'aime ces personnages courageux et les flambeaux qu'ils déplacent, qu'ils apportent, qu'ils accrochent, qu'ils tiennent, qu'ils passent; j'aime toutes ces flammes vacillantes qu'on protège, toutes ces bougies d'anniversaire qu'on éteint d'un souffle...

Je me souviens des pannes d'électricité (tiens, je réalise brusquement qu'il n'y en a plus guère de nos jours) durant mes vacances d'enfant.
La boîte à bougies blanches rapidement ouverte par ma grand-mère, le briquet aussi prestement sorti par mon grand-père... et voilà les petites flammes qui transforment l'immense cuisine en un espace mystérieux, étrange, inconnu ...
Quelques gouttes de cire liquide et collante déposées dans le fond d'un bol, d'une soucoupe et du couvercle d'une boîte en fer et hop, les chandeliers improvisés donnent à la table familiale un air de repas de fête.

Mettez un peu plus de petites lumières dans vos vies et dans vos yeux...ça rend heureux!
Lampes (photo Epamin' )


Spectacle sur la guerre 1914/1918 réalisé,
mis en scène et joué par des bénévoles
à Verdun.



Tableau final du spectacle
(photo
Spectacle des Flammes à la Lumière)


7 commentaires:

  1. Et pour moi, là maintenant, juste un trait de soleil qui filtre les volets presque clos de l'atelier ... Plaisir de mes matins d'été ...

    Je vous embrasse, chère Epamin'

    Nathalie

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  2. Ces traits de lumière au travers des persiennes en été, mmhhh, du bonheur en lignes comme des rayons de miel.
    Bonne journée dans votre atelier avec une belle carafe d'eau fraîche à portée de main.
    Merci de votre petit message dans mon carnet.

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  3. Bonjour Epamin! Ceci est un message aromatisé à la groseille.

    Je suppose que tu as encore passé ta matinée a courir, et que la lumière que tu aimes tant a du ricocher sur tes lunettes de souleil... On a vu mieux comme petit lézard feignassant sur son caillou...^^

    Et c'est vrai que quand on y pense, les coupure d'électricité se font rares...( Enfin, j'espère qu'Arf n'a pas lu ton article, hihihi! )

    Bimo... Bisous!! (:D)

    ( Tu sais quoi? Je sais faire les chats:

    =^.^=

    hihihihi)

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  4. J'adore les messages aromatisés à la groseille...et j'adore ton petit chaton.
    C'est vrai que pour jouer au lézard feignassant sur un caillou, j'ai un peu de mal...
    Très gros bim... bisous ;)

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  5. Mon Dieu, ( enfin qui qu'il soit...) je promets de faire un effort de relecture, à l'avenir... C'est vraiment immonde de laisser autant de maladresses orthographiques... je suis désolée...

    :s :$

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  6. Et moi, ces histoires de lumière me font penser aux lampes à pétrole de mon enfance! Nous nous réunissions autour du halo blanc, repoussant le moment d'aller au lit dans la chambre voisine, obscure à souhait. Notre mère était inflexible. L'électricité entra dans la maison lorsque j'eus 14 ans. Quelle émotion! Ceux qui ont toujours connu la fée Electricité ne peuvent pas savoir!

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  7. Bonsoir Quinquabelle!
    Merci pour cet instant de nostalgie dans lequel madame Mère a toute sa place...
    Bonne fin de dimanche dans la moiteur lyonnaise...

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Vous êtes désormais un p'tit bout de ma vie...
Merci d'être passé(e) par ici!

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