samedi 1 août 2009

& Jour de lessive (2ème partie)

Après le lavage, vient l'étendage...


Autant je suis ravie de n'avoir ni à descendre à la rivière ni à utiliser mon battoir pour essorer jeans et autres pièces de drap, autant j'aurais bien aimé participer à l'étendage d'antan; vous savez, le vrai étendage, celui qui consiste à étaler les draps, les chemises et les culottes par terre, sur l'herbe des prairies, pour faire le linge encore plus blanc (comme disait Coluche!).

Trop cool quand on peut étendre le linge dehors, dans son jardin, en compagnie des petits oiseaux, sous un doux soleil matinal ou sous le chaud soleil de l'après-midi...
Pour peu qu'une brise légère et parfumée de chèvrefeuille ou de lilas agite doucement les pièces de linge étendues, c'est un pur plaisir!
Si de plus, un petit insecte assoiffé vient "picoler" sur votre gant de toilette préféré, alors là, c'est trop mimi!

Je me souviens du jour où, pendant les grandes vacances, aidant ma grand-mère à étendre la copieuse lessive quotidienne du linge de tous ses petits-enfants, je n'ai plus eu besoin de monter sur le petit banc: j'étais grande et je pouvais étendre le linge comme Mamie!

Et ma première lessive de jeune adulte, loin des parents, dans mon petit studio, sur mon premier tancarville (Tancarville the First, le 1er d'une longue lignée...), tout un poème!

Et les lessives du week-end: beaucoup de linge, peu de soleil ou beaucoup de pluie et peu de temps et bien sûr... tout doit être prêt pour le départ, lundi matin! Beaucoup moins poétique!

Et pourtant, les Frères Jacques ont bien réussi à faire une chanson sur la pince à linge!

Pinces à linges bois (Photo Clik & Clak)
Les Frères Jacques (Photo Désencyclopédie)

6 commentaires:

  1. Le boulot de lavandière n'était pas de tout repos, à genoux dans les lavoirs. L'intérêt, c'était de pouvoir échanger de nombreuses nouvelles locales avec les autres lavandières.

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  2. é bé, une esperlurette s'est posée sur mon chemin des grands jardins. Un vrai plaisir de la suivre, puisqu'elle descendait, vers la rivière. Mon Dieu, des lavandières en délire refaisaient le monde tout en tapant du linge. Je voyais ces grands draps,torturés, torsadés, frappés, dépliés, savonnés au "Marseille",brossées, (che, che, che che. Flac...Tac...Che..Che...Che...des bruits incroyablement mouillés) tapés de nouveau avant d'être jetés à la Rance.Enfant, je priais le ciel pour ne jamais devenir un drap, ne jamais tomber entre les mains de ces énormes dames du doué, à genoux dans leur caisse en bois, et qui parlaient fort, riant aux éclats non loin du pont romain.Ce travail terminé, elles chargeaient leurs brouettes de linge essoré et disparaissaient dans la campagne.Une fois, j'avais suivi ce convois de brouettes, chargées de linge blanc. Je voulais savoir la suite, entrer dans le mystère des femmes en noir. Et j'avais vu. Je les avais vues dans un champ,battre des bras comme des moulins, déplier ces draps comme des ailes d'anges pour les étaler sur l'herbe grasse. J'y voyais là, malice, piège à curieux. Et si elles m'attrapaient, si elles m'emmaillotaient comme une momie, si je terminais comme Moïse, dans un panier d'osier, jeté dans la Rance. Voyez, ce qu'une esperlurette trouvée sur mon chemin m'a fait vivre .Vivre entre le bonheur d'être redevenu enfant et la peur de le rester.
    J'en suis resté là, pour cette fois, me disant, qu'avec elle, d'autres aventures m'attendaient. Quand même, c'était bien le temps de lavoirs de Léhon, en Bretagne, bien parce que j'avais 8 ans et qu'a cet âge, un rien nous enchante. Sur ce point, je n'ai pas tellement changé
    Merci Epamin'
    Roger Dautais 2 août 2009

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  3. @ Snake: J'adooooore ton/votre avatar... Bref.

    Coucou Epamin'! Je passais juste en quatrième vitesse entre deux piles de linge
    (non lavé au lavoir, non séché au grand vent et non rangé dans une somptueuse armoire, mais en machine, au sèche-linge et dans ma dernière et modeste acquisition chez le géant du Meuble suédois), en quatrième vitesse donc, pour te féliciter de ta seconde place au classement Google en tapant Epamin. Petit blog est devenu grand... et beaucoup de monde vient se désaltérer a la source de tes bonheurs... Clap clap et bisous ( petit escargot va bien et il se joint a moi, bien sûr! ^^)

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  4. @ Snake0644: D'où l'idée des blogs, des mails, des téléphones portables, des i-chosemuch, ...
    Je me doutais bien que Mnee craquerait pour ton avatar très "miyazakien"!...

    @ Roger Dautais: Combien ce commentaire fut agréable à lire!...Merci beaucoup pour ce moment de vie qui fait parfaitement écho à mes deux jours de lessive.
    A très bientôt ici ou ailleurs, sur votre chemin des grands jardins, par exemple!

    @ Mnee: Coucou, petite coquille!
    Merci pour ton compliment mais je n'ai pas de mérite: peu de site contiennent le terme "Epamin'"... Si c'était la même chose avec le mot esperluettes, ça serait déjà bien mieux !...(Hihihi!)
    Belle journée à toi au milieu de tes "Onrvlog", " Brenfrij" et autres "Grödluk"...
    Biz

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  5. Incroyable ! J'ai également publié une photo quasi identique à celle-ci mais où les épingles sont jaunes et vertes ? Comment de la Lorraine au Vaucluse sans nous connaitre, nous pourrions avoir tant d'inspiration commune, quasi-télépathique ? Un mystère, qui confirme, dans tous les cas, la nécessité de rester en contact, tant nous avons de choses à partager !!!

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  6. Peut-être que sous le gris,
    les pinces d'ici
    ont les mêmes verte et jaune couleurs
    qu'ailleurs...

    Surprenant et amusant, en effet!

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Vous êtes désormais un p'tit bout de ma vie...
Merci d'être passé(e) par ici!

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