Quand j'ai rencontré Rémi,
il était comme moi, tout petit.
On allait à la même école
et on aimait les heures de colle,
celle qui sentait l'amande
et qu'on devait prendre
avec une petite pelle.
Il avait, je me rappelle,
un jardin et un mécano,
des cubes et un p'tit canot
qui voguait sur l'eau qui bouge.
Il aimait les tulipes rouges
et Colette, sa frangine,
c'était ma copine.
Ils étaient tous deux bien sages,
sages comme des images...
Quand on faisait la lecture,
Rémi et Colette s'installaient sur le mur,
et avec eux, comme le bourgeois gentilhomme,
on prononçait les voyelles et les consonnes.
En feuilletant les pages,
quand je retrouve son visage,
je constate que tant d'années après,
Rémi est toujours aussi frais...
Et moi, mamie Epamine,
je pense au temps où j'étais gamine...
Et je pense aussi
que depuis ce temps béni
où j'appris à lire avec Rémi,
le monde dans lequel je vis
a vécu plus de révolutions
que depuis la révolution...
que depuis ce temps béni
où j'appris à lire avec Rémi,
le monde dans lequel je vis
a vécu plus de révolutions
que depuis la révolution...
Je m'explique...
Dans mon livre de lecture, éditions 1965:
Rémi porte des sabots pour bêcher son petit jardin;
Colette a deux énormes flots rouges dans les cheveux;
les deux gamins écoutent le phonographe;
les hirondelles pioupioutent sur les fils télégraphiques;
les hirondelles pioupioutent sur les fils télégraphiques;
la mère de Rémi reçoit un télégramme;
c'est dans une locomotive à vapeur que Rémi et sa mère vont à Paris, chez l'oncle Gaston;
lorsque Rémi tombe dans la cour de l'école, il va se laver à la pompe;
le fermier fauche son champ... à la faux;
le dimanche, Colette met sa robe de linon et ses gants blancs;
Fernand (pas Mathéo ou Benjamin!) coupe l'aubépine;
Rémi va à la foire avec l'oncle Eloi (le bon saint de Dagobert!!) en voiture hippomobile...
Rémi fait un jeu de patience (pas un puzzle!) et Colette brode un bonnet pour sa poupée!!!
Même "modernisé" en 1979 (le phonographe s'est mué en électrophone et la locomotive devint électrique!), le livre de Rémi & Colette semble presque dater de l'Ancien Régime. Les images qui ont bercé mes jours de classe me semblent, aujourd'hui, quasiment anachroniques.
Et je prends conscience, une fois encore, qu'il y a plus de différences entre l'enfance de mon petit-fils et la mienne qu'entre celle de mes grands-parents (voire arrière-grands-parents) et la mienne.
Est-ce le monde qui s'est accéléré depuis ces dernières années ou est-ce moi qui suis vraiment une "vieille mamie", amie de Rémi* ?
Attention à ce que vous allez répondre... ;)
* ne pas confondre avec Saint Remi (prononcer St-R'mi), sans accent, qui baptisa Clovis à Reims. Lui, je ne l'ai pas connu...
Et je prends conscience, une fois encore, qu'il y a plus de différences entre l'enfance de mon petit-fils et la mienne qu'entre celle de mes grands-parents (voire arrière-grands-parents) et la mienne.
Est-ce le monde qui s'est accéléré depuis ces dernières années ou est-ce moi qui suis vraiment une "vieille mamie", amie de Rémi* ?
Attention à ce que vous allez répondre... ;)
* ne pas confondre avec Saint Remi (prononcer St-R'mi), sans accent, qui baptisa Clovis à Reims. Lui, je ne l'ai pas connu...
Pour la Récré du mercredi chez Jill-Bill
Excellent ! Tu termines l'année en gloire !
RépondreSupprimerAvec Rémi, c'était facile!
SupprimerMerci, Joye!
Grosses bises à Rémi et Colette !!
RépondreSupprimerJe n'y manquerai pas, promis, dès que je les vois!
SupprimerJe viens de lire et réponds plus tard .Tu es une jeune mamie .Bises et à +
RépondreSupprimernicole
Une jeune mamie ou une mamie jeune...?
SupprimerBises d'Ep'
Les deux , Mamie Ep"
SupprimerQue ces 2 prénoms me font du bien ! Ils me rappellent le temps où mes chers petits apprenaient à lire en décomposant les syllabes avec des petits morceaux de papier. Combien de fois ai-je ouvert ce cher ouvrage avec eux ! Les petites histoires étaient claires , fraîches et les personnages retenaient l'attention. Tu es une jeune Mamie mais moi, je suis une arrière - Mamie et tu peux aisément imaginer combien les progrès ont été nombreux en quelques décennies !!! Je me sens très souvent dépassée et hors de la portée de l'entendement de mes petits enfants. Nous ne sommes plus sur la même longueur d'ondes et je découvre avec tristesse que nous n'avons plus grand chose à nous dire. Pourtant le modernisme a du bon et j'en profite chaque jour mais je voudrais revenir pour quelques instants au temps de Rémy et Colette où apprendre à lire à mes enfants était le bonheur et ma jeunesse. Merci Epamine pour ce beau billet qui a fait remonter en moi tant de beaux souvenirs.
RépondreSupprimerBIZZZ de DOUCY.
Puisque ces deux prénoms te font du bien, voici la posologie à suivre: lecture de ce billet plusieurs fois par jour, en prenant soin de le mélanger avec d'autres esperluettes pour en amplifier l'effet bénéfique...
SupprimerMême si grands-parents et petits-enfants ne communiquent pas beaucoup, je suis certaine que les sentiments sont vivaces.
Bises d'Ep'
Bonjour élève Epamine... Ah ce p'tit Rémi et sa Colette je l'ai découvert ce matin sur un autre blog... une autre instit... eh oui l'eau a coulé sous les ponts entre nos arrières et nous et nos petiots de nos petits... mais nos souvenirs d'école resterons à jamais et chaque génération la sienne, sois le bienvenu Rémi à la cour de récré, merci à toi, je vais te regretter en septembre, bises de m'dame JB ( J'ai un petit-fils que se prénomme... Clovis... )
RépondreSupprimerSi j'en crois ton commentaire, Rémi et Colette ont donc été les incroyables instigateurs de vocations d'enseignants... Sans doute et c'est tant mieux!
SupprimerEn ce qui concerne ton petit Clovis, sachant que ce prénom est à l'origine de Louis -(C)LOVIS- et que les Louis sont de brillants élèves si j'en juge par tous ceux que j'ai eus comme élèves, tu dois être d'autant plus fière de ton loulou...
Bises d'Ep'
J'ai appris à lire il y a 70 balais ! Avec la méthode "Boscher" Osi je fé pa trô de fôtes d'or tau graffe hein maîtresse ?
RépondreSupprimerJ'ai revu ce bouquin il y a...Pfiuuu ! Et je ne sais plus où, ça m'a fait tout bizarre, je me revoyais suivant les mots de mon petit doigt taché d'encre ,et ânonnant les syllabes parfois un peu difficiles..
Comme premier prix de gentillesse et de camaraderie, je t'ai offert ton livre de lecture ici
SupprimerBises de Mademoiselle Epamine, institutrice
Ep' t'as eu du bol .Tu as échappé à la globale pure .
RépondreSupprimerMon livre , en 1950 , c'était une horreur datant de 1931 ( en lambeaux ) où le Gros René tapait sur un rat avec un bâton .Mais efficace .Je mets le lien à la fin ( en 1931 , ma mère avait 8 ans .elle a donc failli l'avoir ) .
Rémy et Colette , voire la méthode Boscher ( rééditée ) je m'en suis servi en CM en un temps où je récupérais des élèves n'ayant pas vraiment appris l'orthographe avec le "Tout Global ".
Je les trouve plus sympas que Daniel et Valérie .
Mon petit -fils de CP n'a pas de livre , mais des fiches réalisées par sa maîtresse .
En lien 1 , c'est mon livre de lecture
En lien 2 , plusieurs méthodes de lecture datée
Bon mercredi et Bises , Maîtresse !
http://www.elisabethpoulain.com/article-de-l-importance-du-chat-et-du-rat-dans-l-apprentissage-de-la-lecture-107095282.html
http://www.liberation.fr/societe/2014/01/12/la-lecture-une-histoire-de-methodes_972287
"Daniel et Valérie", je n'ai jamais apprécié cette méthode et je ne saurais dire pourquoi.
SupprimerQuand j'ai eu des CP, deux années de suite voilà plus de 25 ans, je faisais moi aussi mes fiches car je n'avais pas de livre à proposer aux élèves. Je découpais les lettres et les mots dans les prospectus (si, si) , j'écrivais, j'utilisais des lettres en tampons et le mardi soir, seul jour d'ouverture du secrétariat de mairie, j'allais photocopier mes petits livrets fabrication maison.
Je sais pourquoi les dessins de René, Jojo, Lili et du rat étaient si simples: c'était pour que les instituteurs puissent facilement les reproduire au tableau...
Bises d'Ep'
T'as raison Ep" il n'y avait pas de photocopieuse .Je n'ai jamais enseigné en CP ( classe la plus difficile , à mon avis )Les paquets de nouilles , les boites de cacao peuvent être d'excellentes bases..
SupprimerC'est vrai qu'il faut en faire de la fabrication maison pour les mômes .
Bises
Ce que je ne me rappelle plus bien, c'est vers quelle époque on a abandonné les ardoises...
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne, l'ardoise est toujours un outil d'usage quotidien.
SupprimerDans l'école où je suis, lorsque j'y suis arrivée voilà 6 ans, les élèves avaient toujours les ardoises d'origine de l'école. Vu leur grand âge (50 ans!), nous les avons mises à la retraite et remplacées par des ardoises blanches, il y a quatre ans seulement.
Bises d'Ep'
c'est le pétrole et le plastique !
RépondreSupprimerpetit à petit tout est devenu plastoc ...; -)
ah Walrus tu poses une colle, il faut trouver la date d'apparition des ardoises avec feutres effaçables !
belle journée
D'où l'augmentation du volume de nos poubelles... Sans doute, tous nos déchets plastifiés enfouis aujourd'hui seront exhumés dans quelques générations car on aura (j'espère!) trouvé le moyen de les valoriser.
SupprimerMerci de ta visite.
Sourire d'Ep'
Bonjour Epamine. Un très intéressant essai que tu nous offres là, autour de ce livre d'apprentissage de la lecture que je n'ai pas connu. Oui, le temps s'est comme accéléré, je le sens ainsi aussi. Bises.
RépondreSupprimerBonjour Lenaïg. Merci pour ton commentaire. Me voilà rassurée maintenant que je sais que je ne suis pas la seule à trouver que le temps passe très vite.
SupprimerBises d'Ep'
Ah j'aime énormément ton billet Ep' !!!
RépondreSupprimerCelui qui m'a accompagné se prénommait "Victor" et sa copine Nicole... (Regarde le lien où j'en parle)
J'ai retrouvé un exemplaire dans une école il y a longtemps... il reste un trésor pour moi même si je préférais lire mon "Petit chien fantaisiste" :-)
GROS BECS et bon mercredi !
Je savais que mon billet toucherait beaucoup de visiteurs, dont toi...
SupprimerJe comprends tout à fait ton émotion lors de tes retrouvailles avec Victor... C'est inimitable comme sensation!
Trop mimi ton petit chien fantaisiste...
Bises d'Ep' et à défaut de TGV pour moi, bientôt les GV...
c'était dans au début des années 50... j'avais Rémi à la ferme je revois une page dans ma tête où avec un morceau de bois il visait des oiseaux et il était écrit "pas plus de plomb dans la cervelle que de plomb dans le fusil n'ayez pas peur les tourterelles..."
RépondreSupprimerMamou Josette aussi à bien vieilli surtout à l'heure des tablettes ...
les pots de colle adhésine tu parles ...on étais les voisin de l'usine est ce pour ça que j'aime tant ce parfum d'amande ?
bises Epamine
Rémi (à part le frère de Colette) était aussi le personnage principal d'un manuel de lecture intitulé Am Stram Gram C'est peut-être ton livre...
SupprimerQuand à ma colle aux amandes, je ne sais si c'était Adhésine ou déjà Cléopâtre... Bois du sirop d'orgeat....c'est de la colle liquide...hihihi!
Bises d'Ep', chère Josette
Bonjour Epamine
RépondreSupprimerC'est comme si c'était hier mais bien de choses ont changé
Le monde évolue si vite
Comme une révolution
Bisous
Frieda
Un lutin farceur doit s'amuser, c'est certains, à avancer subrepticement les aiguilles ou les chiffres de nos cadrans pour que le temps passe si vite... Ne crois-tu pas?
SupprimerSourire d'Ep'
Rémi....niscence....
RépondreSupprimerBonnes vacances!!!!
C'est toujours Claire Fo qui trouve le mot qu'il faut... J'adore ta "rémi...niscence"! C'est le synonyme exacte de "ma" nostalgie!
SupprimerBises d'Ep'
les tps ont bien changé mais ce qu'on peut remarquer la manière dont on nous a appris à écrire et à lire est mieux que celle d'aujourd'hui car beaucoup d'enfants n'arrivent pas à déchiffrer les lettres d'où les mots et ne parlons pas de l'écriture une catastrophe
RépondreSupprimerPeu importe la méthode: l'enfant qui veut lire lit.
SupprimerEt contrairement à ce que se plaisent à dire les médias et les détracteurs de l'école, les enfants d'aujourd'hui lisent aussi bien que ceux d'antan.
En ce qui concerne la rédaction, l'écriture et l'orthographe, encore faudrait-il que les adultes montrent l'exemple : les publicités, les affichages, les discours sont loin d'être parfaits...
Sourire d'Ep'
On va peut être pas lancer le débat sur les méthodes de lecture, hein, Ep´
RépondreSupprimerTon évocation pleine de tendresse de ton manuel d'enfance a fait tilt car c'est le livre que l'on utilisait dans mon école...sauf que je savais déjà lire, ma mère m'avait appris pendant les longues soirées d'hiver parce que dans mon village il n'y avait pas de maternelle.
Je crois que mon frère a appris aussi avec ces deux-là...
Très joli billet.
Prevert avait écrit une phrase qui aurait pu figurer dans le livre:
La pipe au papa du pape Pie pue.
Bisous célestes
Ah, que non! Pas de débat sur les méthodes de lecture...
SupprimerEnfant précoce...je m'en doutais ;)
Ta phrase de Prévert est un vire-langue des plus "allitéré" qui soient!
Bises épaminées
Franchement tu veux que je te dise.... suis comme toi bien souvent plongée dans mes souvenirs d'enfance que je racontais à mes enfants et maintenant à mes petits enfants, mais cela ne fait pas de nous des vieilles mamie mais des adorables mamie ;)
RépondreSupprimerJ'ai le très grand plaisir et ce pour la toute première fois d'emmener ma petite fille en vacances, j'ai hâte de lui faire découvrir plein de choses qu'elle ne connait pas!!!
Bisous Epamine et à très bientôt.
Domi.
Emmener son petit trésor en vacances...LE bonheur!
SupprimerL'an dernier, en été, nous avons emmené, entre autres excursions, notre loulou dans u parc d'attractions et nous avons séjourné dans un hôtel à thème... Les étoiles dans ses yeux étaient plus merveilleuses que celles du firmament...
Bises d'une adorable mamie à une adorable mamie!
Belles vacances avec ta petite.
Bonjour Epamine... Tout d'abord, merci d'être passée" chez moi" et d'avoir laissé un commentaire aussi sympa. D'autant plus sympa qu'il se réfère à un de mes billets que j'aime particulièrement puisqu'il traite de mon enfance, période dont je garde des souvenirs merveilleux.
RépondreSupprimerComme toi, j'ai appris à lire pour pouvoir... lire, encore et toujours. Cette passion ne m'a pas quittée.
Mon premier livre d'apprentissage s'appelait "Au point du jour". Je le possède toujours (comme tous mes livres de Primaire). Sur la couverture, on peut voir un petit garçon et et une petite fille qui marchent vers le soleil en se tenant la main. Ensuite j'ai eu un autre livre qui mettait en scène une famille. De mémoire (je file dans mes archives afin de vérifier :-D ) , la famille concernée habitait en Alsace. Les enfants avaient un petit frère surnommé "Bébé", le Papa travaillait (à la ferme ?) et la Maman était femme au foyer.
Afin de ne pas perdre le fil, je t'enregistre dans mes contacts. Je reviendrai te rendre visite.
Bienvenue dans mes esperluettes, Marie-Floraline!
SupprimerJ'ai déjà feuilleté ton livre de lecture "Au point du jour" mais j'ai vainement cherché le titre de ton second livre de lecture dont les personnages habitaient en Alsace. Pas trouvé!
Itou, je t'ai placée dans ma petite marge.
Sourire d'Ep'
Est-ce que ton second livre pourrait être "le livre que j'aime" de Morgenthaler de la librairie ISTRA (ici et là)?
SupprimerBonsoir Epamine... La nuit dernière (!), je me suis rappelé les prénoms de la fillette et de son frère : Jean et Catherine.
SupprimerJe viens de retrouver le livre en question, bien rangé avec mes autres bouquins scolaires. Il s'agit du "Premier livre de français" par R.Delandre/A. Locqueneux/M.Quellais. Cours élémentaire 1re année Classe de 10e chez Delagrave (1962). La couverture est jaune et représente Jean et Catherine en train de manger du raisin...
Le billet que tu avais aimé est illustré par des images tirées de ce manuel :-D
À bientôt
J'adore quand on réussit à remettre à sa place une petite pièce de son puzzle de vie... On se sent plus complet, pas vrai!
SupprimerMerci pour ta réponse et... dors un peu la nuit ;)
Bon dimanche et à bientôt!
Sourire d'Ep'
... et si tu retournes sur ton billet du 4 juin et sur le mien du 24 février, tu y trouveras une certaine similitude :-D
RépondreSupprimerJ'en ai comme l'impression...
Supprimer:o)
Bonjour Ep'
RépondreSupprimerC'est la première fois que j'entre chez toi. C'est plaisant, il va néanmoins falloir que je prenne un peu plus de temps pour visiter.
J'ai appris à lire à la toute fin des années 70, pas avec Rémi et Colette, mais Daniel et Valérie. Comme Célestine, là où j'habitais (sur une île lointaine), il n'y avait pas de maternelle, j'ai donc su lire en avance.
En 35 ans, déjà beaucoup de choses ont changé ! Le 20ème siècle (et je ne parle même pas du 21ème !) a foncé comme un vrai TGV et ce n'est pas fini. Tu as raison de dire que "le monde a vécu plus de révolutions que depuis la Révolution".
Merci pour le partage de ce souvenir d'enfance. J'ai connu aussi la colle qui sent l'amande et qu'on prenait avec une pellette. Ah, j'en sens l'odeur, rien que d'y penser. Me remontent aussi d'autres odeurs, celle de la craie sur le tableau noir (et vert par la suite), celle des crayons pastel, et, naturellement, celle du pain au chocolat de 10 heures, pour la récré !
Bonne journée à toi ;)
Comme ça me fait plaisir de te trouver dans mes esperluettes, Nhand! Merci de ta visite, vraiment!
SupprimerTout compte fait, vu les belles choses que tu écris, je suis obligée d'admettre que "Daniel et Valérie", ce n'est donc pas si pourri...
Et en ce qui concerne la nostalgie de l'odeur de la colle avec pellette, j'ai trouvé la solution: je bois du sirop d'orgeat... Essaie, tu verras: c'est l'effet pellette instantané!
J'espère que tu peux régulièrement retourner dans ton île lointaine... avec belle provision de pains au chocolat :)
Sourire d'Ep'
Déjà très loin mais encore tellement vivace cette période qu' était mon enfance. Très beau texte.
RépondreSupprimerMerci pour ta visite et ton aimable commentaire, Monique.
SupprimerComme tu le dis si bien, c'est très loin tout ça mais nos souvenirs sont intacts.
Sourire d'Ep'
Je n'ai aucun souvenir de ces personnages, mais quel plaisir de les découvrir portés par tes écrits !
RépondreSupprimerRémi et Colette sont de précieux témoins de la société de l'époque : chacun à sa place, une place bien prédéterminée.
Au fait, il n'y a pas de papa dans cette famille ? Que des tontons ?
Si, si, le papa existe : la preuve en tampons.
SupprimerComme tu le dis, une société presque d'avant-guerre où "parité" est un mot inconnu...
Sourire d'Ep'
je n'ai aps connu cet histoire mais j'aime beaucoup ce que tu en raconte. Bises amicales
RépondreSupprimerTant mieux si Rémi est devenu un de tes amis sans passer par facebook... ;)
SupprimerBises d'Ep'
Eh ben, moi, j'ai vraiment appris à lire avec ce livre-là (enfin, je savais déjà presque lire, mais pas "officiellement"...) et c'est tout un "parfum d'enfance" qui remonte quand tu en parles...
RépondreSupprimerIncroyable à quel point les images et les impressions restent "gravées" dans la mémoire...
C'est indélébile...(comme l'encre de l'époque, qui ne s'effaçait pas à l'effaceur...)
Oui, tout a changé depuis...sauf le coeur des enfants... :-)
Comme quoi même les licornes (surtout ?) gardent de beaux souvenirs d'enfance...
SupprimerBises d'Ep'