vendredi 13 juin 2014

& Et je suis fière...

...d'être Bourguignonne, Morvandelle & Yconnaise...

Le Morvan, c'est comme la Laponie: il est un pays à lui tout seul. La Laponie est le pays des Sami et s'étend dans le nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et au nord de la presqu’île de Kola. Le Morvan est le pays des Morvandiaux et s'étend sur quelques cantons de la Nièvre, de la Côte-d'Or, de la Saône-et-Loire et de l'Yonne.
Je n'ai pas le style de ces célèbres auteurs régionaux qui ont, d'un trait de plume et de génie, si bien raconté le Morvan (bon sang, ce que j'aurais aimé écrire certains de leurs paragraphes!), mais comme eux, touchée par je ne sais quel esprit paysan, j'ai une certaine façon de concevoir les hommes, les paysages, la nature et le temps. J'aime mon pagus, j'aime le Morvan et tout ce qui s'y rattache. Quoique, si on réfléchit bien, cet esprit paysan, ce Saint-Esprit de la Terre-Mère, c'est ce qu'on reprochait aux païens, non? Serai-je donc une adepte du paganisme? Hou, là, là! Changez vite de crèmerie avant que je ne vous convertisse... ☺☺☺

Je suis native d'Avallon (avec deux l donc je ne connais pas Merlin!) mais n'y ai vécu que les toutes premières années de ma vie. Pourtant, quand j'entends "Morvandelle" et "Morvandiau" (je préfère ce mot à "Morvandeau"!), j'entends terroir, biaude, maquignon, charretier (certains diront avec dédain "galvacher"), nourrice, sabots de bouleau, mouchoir de cou et croix Jeannette... J'entends l'antan...

Si l'on en croit les notes de mon pote (Rhhôô! Mon pote, le Vauban! Vous le savez depuis le temps!), les trois-quarts de ses contemporains Morvandiaux  n’étaient vêtus, hiver comme été, que de toile à demi pourrie et déchirée et chaussés de sabots dans lesquels ils avaient le pied nu toute l’année. Mal nourris, mal vêtus, mal logés, pauvres bougres... Pas facile la vie au pays des hautes collines ! Mais ce qui ne tue pas rend plus fort, pas vrai?

Aussi, de générations en générations, ils ont travaillé la terre, construit leurs pauvres chaumières, ferré, attelé et aiguillonné leurs bœufs, allaité les Petits Paris sur place ou sur lieu, fait flotter le bois, lié les margotins, taillé les sabots...
Oui, ils firent tout ça mes ancêtres du Morvan. Et si l'on en croit MILLIEN, DUVIVIER et BAUDIAU, "ethnologues" du dix-neuvième siècle, les Morvandiaux ont toujours été de fameux gaillards.
Et comment ne pas aimer ces phrases où les r roulent comme des petits galets polis dans les torrents d'eau claire?
Comment ne pas savourer du regard les haies vives qui donnent aux troupeaux des chambrettes ombragées et de petits pâturages et qui offrent aux hérissons des couloirs pour se promener sans danger ?
Comment résister au charmes des collines, des ruisseaux, des rivières, des petits ponts de pierre arqués, piquetés de gouttes de soleil au travers des feuillages ?
Comment ne pas apprécier ces innombrables petits hameaux éparpillés qui font qu'à chaque détour du bocage, on se retrouve dans un minuscule village ?
Et que dire de ces vieilles maisons et de ces vieux lavoirs, de ces vieilles places aux fontaines clapotantes qui nous offrent, le temps d'une pause, un retour vers l'avant ?



 Nourrices morvandelles
Hélas, les individualités locales, régionales, voire nationales disparaissent au profit de cette uniformisation mondiale qui, selon moi, accentue certaines inégalités et détruit inexorablement les richesses de chaque identité.
Courage donc à ceux qui œuvrent pour la préservation de leur patrimoine qu'il soit d'ici, d'ailleurs et de plus loin, qu'il soit de pierre, de terre, de bois ou d'eau, de chants et de danses, de mots et d'accents, de contes et de légendes, de gestes et d'outils, de lieux et de champs, de ponts et de chemins, de croyances et de cérémonies, de proverbes et de fêtes...
Et que vive le Morvan! Et que vivent les pagus!
  

Billet dédicacé à tous les amoureux du Morvan

Vieilles cartes postales trouvées sur le net.
Village de Bazoches-du-Morvan. 
Pont à l'escargot: photo d'Ep'


46 commentaires:

  1. D'une bourguignonne à une autre, d'une enfance avallonaise à une enfance sénonnaise.... Salut à toi, Ep' ! Et gros bisous bourguignons, puisque pour ma part, je n'ai jamais réussi à m'arracher durablement à ma terre natale. Tu as raison, le Morvan est une terre à part (avec des ponts très originaux !).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as bien fait de ne pas le quitter, notre Morvan: tu lui offres de si jolies couleurs, Anne!

      Cette géniale affiche de pont "escargoté" se trouvait à Saint-Père, à la base de loisirs... J'ai demandé pour avoir une de ces affiches mais il n'y en avait plus alors je l'ai photographiée... Pendant que je photographiais, un visiteur m'a demandé où se trouvait ce pont original...

      Bises bourguignonnes d'Ep'

      Supprimer
  2. Ah je ne connais que de nom et si un jour je devais m'installer chez vous j'aurais bien du mal à choisir, que d'endroits magnifiques.... Sourire de JB ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout la terre est belle: il suffit de regarder en profondeur... les terres, les pierres et le visage des hommes.
      Mais c'est vrai que la France est magnifique!
      Sourire d'Ep'

      Supprimer
  3. J'ai chanté cette chanson des dizaines de fois dans mon jeune âge, alors que je suis né à Charleroi, ville fortifiée elle aussi par Vauban (fortifications dont il ne reste que de rares vestiges).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le Morvan accueillait les Petits-Paris; il aurait pu accueillir les Petits-Charleroi ou les Petits-de-Partout ! Tant de personnes chantent cette chanson qu'il n'y a pas d'usurpation d'identité!
      Bises d'Ep'

      Supprimer
  4. Oh, ton pagus Ep', j'en connais bien quelques coins ! Ma famille est d'un autre bord du Morvan que le tien. Chez nous, c'est côté Côte d'Or : Nolay-Autun, Arnay le Duc-Saulieu. Mais toi qui aime et manie si bien les mots, je te propose de savourer ceux d'Onésime Reclus : « Un deux centième seulement de la superficie de la France ; pourtant si quelque cyclone de puissance mondiale le déracinait et l'emportait, si quelque gouffre l'avalait, si de gigantesques érosions le diluaient à la minute - certes, il se dilue, mais à l'infinitésimale - il y aurait du grabuge en France ; petit de taille, mince d'épaules, il vaut plus que sa stature, car il appelle, il dévie beaucoup de vents, il dispense beaucoup de pluies, et ses rivières, recours contre la sécheresse, importent à la Loire, comme à la Seine. »

    Quand on dit "du Morvan, ne vient ni bon vent, ni bonnes gens", ce sont là sans doute des paroles de jaloux et d'envieux, frigorifiés et peureux !
    J'ai quelques articles sur ce coin d'en France que tu me pousses à importer de mon ancien blog à l'actuel. (et la fête de la vielle à ANOST, tu connais ? Entre 21 et 24 août 2014, comme chaque année le village noir de monde dansant et jouant durant 4 jours)
    Je t'envoie un merci et une bise, confiés aux bon soins du vent du Morvan qui les emportera bien jusque chez toi (plus facilement qu'une tranche de jambon et une part de brioche aux griaudes).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Onésime, une sorte de Jules Renard de la Géographie... Des mots simples, des mots vrais, un esprit clair et avisé... J'aime beaucoup!

      Quant aux "pas" bonnes gens venant du Morvan, sans doute avait-on cette perception hors du pagus du fait que le Morvan "exportait" son peuple pour pouvoir survivre. Cela les mettait dans la catégorie des gens pauvres, sans biens et par là, peu fréquentables par les nantis viticulteurs... Mais qu'importe ce qu'on disait d'eux, heureusement qu'ils étaient là les Morvandiaux...et leur Morvan!

      Je ne connais pas Anost mais je te remercie pour l'info et pour les bises aux griaudes...
      Bises d'Ep'

      Supprimer
  5. Et bien merci beaucoup. Je suis en Picardie tu le sais, et j'ai toujours eu un faible pour le Morvan. Nous y sommes allés quelques années pendant l'été, et, grâce au VTT, nous avons parcouru des endroits de toute beauté. Mes mollets ont pris du muscle... car la région est nettement plus vallonnée que par chez moi !
    GROS BECS Ep'

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans nos régions proches des frontières du nord-est (toi la Picardie et moi la Lorraine), les vieux bâtiments ont tous été martyrisés par les guerres successives; le Morvan, plus au centre, a le privilège d'avoir pu conserver de vielles bâtisses presque intactes, le tout dans des écrins de verdure inimitables... En vélo, ça doit être génial!

      Bises d'Ep'

      Supprimer
  6. Ep' il est chouette ( pas Hedwige ) ton article écrit les deux pieds contre la muraille et la tête sous le robinet .Le Morvan , j'aime beaucoup et il est voisin du bourbonnais .Les Morvandiaux et les Morvandelles sont super sympas .Le Morvan , c'est le pays des nourrices , des blogueurs , des nez au vent , des yeux en coin , des paysans heureux , des lieux fréquentés par mitterrand , par Vercingétorix ,,par Jules César et bien sûr par les EP'., des escargots...
    Comme tu t'en doutes , j'adore toutes tes cartes postales anciennes avec les cousines de Fine et Philo .
    Quant aux chansons bourguignonnes , à partir du blog de Francis , on peut en trouver une belle quantité .
    J'aurais bien rattaché le Bourbonnais au Morvan car je l'aime bien ce Morvan
    Merci Ep' pour avoir si bien décrit cette région .Bises bourbonnaises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nos ancêtres, voisins de pagus, ont peut-être dansé ensemble au bal de la fête patronale... Si ça se trouve, hein, Nicole?
      J'ai bien pensé à toi, à la Fine et à la Philo en choisissant mes vieilles cartes postales à insérer ☺ Tu t'en doutes!
      Je suis allée faire un nouveau petit tour sur le blog de Francis... Belle immersion dans la France profonde: on s'y croirait, comme sur ton blog, d'ailleurs!

      Merci d'avoir apprécié mon escapade et bises d'Ep'

      Supprimer
  7. Désolée , pas mis de M majuscule à Mitterrand !

    RépondreSupprimer
  8. "Les morvandiaux de fameux gaillards, hélas, je n'en ai pas connus :))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Arrange-toi pour naître en Morvan dans ta prochaine vie... :))

      Supprimer
  9. Très joli texte, Épignonne !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Joye...

      Pour être discrète, je te parle ici du défi...
      J'avais pensé à "M.I.R.A.G.E" et à ALU-SIX-NATIONS mais tu m'as dit que la mariée n'avait pas de sable dans la yeux... Alors là, je sèche!

      Supprimer
    2. T'as trouvé, mais la mariée est "Six Nations", donc pas de sable. Un peu de granit, tout au plus... ;o)

      Supprimer
    3. D'accord, d'accord... mais MIRAGE me faisait penser à du sable, voilà pourquoi j'en ai parlé!
      Sourire d'Ep'

      Supprimer
    4. C'est aussi un hôtel à...Vegas. ;-)

      Supprimer
  10. Bravo Epamine pour ce billet très beau !
    Je ne vais pas manqué de faire le ban Bourguignon en ton honneur.
    Je connais bien cette belle région de France ! Elle me parle, elle a enjolivé mes jeunes années, elle m'a fait rencontrer des personnages formidables, elle m'a permis de vivre quelque temps à Semur en Auxois , à Vézelay, de visiter des bourgs comme Noyers, Quarré les tombes ou Montréal. La Pierre-Qui-Vire, la Cure, les forêts superbes, les Abbayes nombreuses de la région. C'est une région où il fait bon vivre même si parfois le temps est rude car , comme tu le dis, les morvandiaux et morvandelles sont de bons vivants.
    Il n'est pas étonnant que tu sois comme tu es puisque tes racines sont dans le pays du bon vin. Vive la Bourgogne et ses bourguignons.
    BIZZZ de DOUCY.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme Anne, je vois que tu es "connaisseuse" et amatrice du Morvan... Je m'en doutais, je dois dire! J'ai même une petite idée d'un des personnages formidables que tu y as rencontré... ♥☺☺
      Bises d'Ep'

      Supprimer
  11. Depuis le temps que je te lis sans oser répondre, admirant, applaudissant ton art de jouer avec les mots, les émotions, la nature...
    Ce billet sur le Morvan me donne enfin l'occasion de te dire mon admiration.
    Je suis née, travaille et continue à vivre en Morvan et j'ai reconnu dans ton post une représentation de mon village.
    J'aime le Morvan d'avant, ses savoirs-faire que je tente de perpétuer, mais j'aime aussi le Morvan d'aujourd'hui avec le travail intense de ses agriculteurs qui continuent contre vents et marées de préserver un territoire vivant et habité.
    C'est toujours un territoire rude et enclavé mais grâce à la volonté de certains, il reste relié au monde...La preuve!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue par ici, Marie (si je peux dire ça à quelqu’un qui fréquente assidûment mes esperluettes depuis longtemps!) et merci, merci pour ton long et chaleureux commentaire. Je suis touchée par tant de compliments, vraiment !J'aurais aimé déposer un message sur ton blog mais je ne le trouve point...
      Si tu veux d'autres jolies images de ton village (Bazoches? Etang-sur-Arroux? le Gouloux ?) n'hésite pas à m'écrire un message à l'adresse qui se trouve sous ma chouette Hedwige... (Il n'y a pas qu'Harry Potter qui possède une messagère personnelle!)

      J'espère (luette!) te revoir bientôt dans cet espace de simplicité et de sincérité que sont mes esperluettes et je te souhaite une très belle journée dans notre si beau Morvan...
      Sourire d'Ep'

      Supprimer
  12. Depuis le temps que je te lis sans oser répondre, admirant, applaudissant ton art de jouer avec les mots, les émotions, la nature...
    Ce billet sur le Morvan me donne enfin l'occasion de te dire mon admiration.
    Je suis née, travaille et continue à vivre en Morvan et j'ai reconnu dans ton post une représentation de mon village.
    J'aime le Morvan d'avant, ses savoirs-faire que je tente de perpétuer, mais j'aime aussi le Morvan d'aujourd'hui avec le travail intense de ses agriculteurs qui continuent contre vents et marées de préserver un territoire vivant et habité.
    C'est toujours un territoire rude et enclavé mais grâce à la volonté de certains, il reste relié au monde...La preuve!

    RépondreSupprimer
  13. comment ne pas aimer sa région natale on souhaite la connaître, y voir toutes ses richesses, savoir son passé

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hélas, ça existe ! La preuve, certains la détruisent en y réalisant des projets ridicules, en la polluant, en la dénaturant...
      Mais restons positifs et optimistes!

      Supprimer
  14. Merci pour ce bel hommage à une région chère à mon cœur!
    Je te laisse juge d'un proverbe qui dit: "Du Morvan ne vient ni bon vent, ni bonnes gens..."
    Bisous bien morvandiaux! Mamina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En rédigeant ce billet, j'exprime non seulement mon attachement à cette terre morvandelle mais j'adresse également un message très affectueux à de nombreuses personnes auxquelles je tiens énormément. Il me semble bien me souvenir que Mamina en fait partie...
      Si tu es bien celle à qui je pense, merci tout plein pour ce petit coucou qui me fait très très plaisir.
      A toi et à Ton², grosses bises d'Ep'

      Supprimer
  15. Désolée, j'ai écrit ma réponse avant d'avoir lu celle de Francis (bien documenté sur le Morvan!). Après le proverbe, autre grand débat: on dit ici qu'à Paris, ce n'est pas la Seine qui passe sous ses ponts mais l'Yonne qui arrive tout droit du... Morvan!
    Nouvelles bises morvandelles! Mamina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien, comme ça j'ai un deuxième petit mot de Mamina ♥
      Il y a forcément un peu de l'Yonne qui coule au pied de la Tour Eiffel comme de tous ses autres affluents. Et heureusement car, sans ceux-là, la Seine se serait qu'un petit ruisseau.
      Et encore des bises d'Ep'

      Supprimer
  16. Très bel hommage à ta région Epamine !

    Bise

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Mingingi d'être venue te balader dans mon Morvan...
      Bises d'Ep'

      Supprimer
  17. Quand j'étais jeune homme (hier en somme) mon copain et moi passions des week-ends chez sa tante à ANNAY LA CÔTE ! Tout près d'Avallon ! Fabuleux les petits gainches de l'époque, début années 60, je me suis éclaté là bas, nous y allions avec ma brave deudeuch !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si ça se trouve, ta deudeuch était garée à côté de la dauphine de mes parents quand vous alliez tous guincher... ;)
      Je suis contente de savoir que toi et eux, vous respiriez le même air, il y a ...peu!

      Supprimer
  18. Le Morvan est une région que je connais mal. Peut-être un peu mieux en lisant ton superbe billet mais il faudrait que j'y aille, ce pays en vaut le déplacement, pas vrai. J'admire aussi ta très belle collection de cartes postale anciennes. A leur époque et toutes proportions gardées ellesremplaçaient Google, mais en beaucoup plus poétique.
    Belle journée à toi.

    Je t'embrasse en toute amitié.

    Roger

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah! je suis contente de voir que tu vas bien. Sans nouveau billet de ta part, je me suis un peu inquiétée mais me voilà rassurée!
      Oui, le Morvan est beau et je souhaite que les vils défauts de certains humains n’altèrent jamais cette espèce d'authenticité que je ressens là-bas et qui doit être proche de ce que tu éprouves dans tes espaces de création...
      Les vieilles cartes: je ne saurais m'en passer et lorsque je suis quelque part, j'aime savoir comment c'était avant pour mieux comprendre le présent.
      Belle journée où que tu sois.
      Bises d'Ep'

      Supprimer
  19. La Régionalisation selon @Epamine ! Au moins l'Humain est au centre des choix !

    Suis allé plusieurs fois dans le Morvan pour le boulot. J'ai bien aimé cette région (très) verte avec une belle gastronomie.
    Et je vois que le Morvan partage l'escargot avec la région charentaise. ;o)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si l'Humain était davantage au centre des préoccupations collectives en lieu et place du profit et si l'on demandait vraiment aux personnes concernées de faire des propositions cohérentes avec leurs besoins, le monde tournerait moins mal sinon mieux! ;) Mais ce n'est qu'une idée épaminesque... et ça rime avec fantasque et utopique...

      Oui, j'ai adoré cette affiche à l'escargot mais j'ignorais que le gastéropode fût aussi l'apanage de la Charente! ;)
      Belle journée!

      Supprimer
  20. Je ne suis de nul part et cela me manque! Je suis née à Paris, j'y ai vécu mon enfance mais je m'en suis éloignée peu à peu et encore plus depuis que Maman n'est plus. J'aime où je vis (en Bretagne) et je me suis sentie chez moi longtemps dans un petit village d'Alsace où j'ai passé de merveilleuses vacances... bon dimanche à toi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'essentiel est de se sentir bien là où on est. Autant j'aime mon Morvan natal autant j'aime la Lorraine où mes ancêtres du coté maternel habitaient et autant j'aime la Provence où ma fille est née et où j'ai habité longtemps. Dans les autres lieux où j'ai habité, j'ai toujours éprouvé le même sentiment de "chez moi" et j'y étais bien...

      Belle journée "chez toi"!
      Sourire d'Ep'

      Supprimer
  21. La nostalgie risque de nous entraîner vers le passéisme. Notre civilisation est comme plusieurs fois dans le passé au bord d'un changement radical de paradigme. La France est probablement le pays le plus rétif aux évolutions, nous en serons victimes, alors que l'Europe entière est en mutation rapide. Nous resterons en arrière si nous refusons d'évoluer, nous sommes déjà un pays en voie de sous-développement. Les grèves sont symptomatiques des combats d'arrière garde...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Jeanmi pour ton commentaire très intéressant qui me permet de préciser ma pensée que l'on peut, en effet, apparenter à du passéisme, ce qui n'est absolument pas le cas et encore moins depuis que je suis mamie ;)...

      Je partage entièrement ton avis en ce qui concerne un certain état d'esprit "franchouillard" qui n'encourage pas les prises de risque et qui fragilise nos capacités d'évolution. Mais mon billet n'était en rien destiné à valoriser seulement ce qui a été, bien au contraire...
      Je constate juste mais cela n'est que mon avis, que si l'on ignore totalement ce qui était avant (je le constate avec la simple notion d'imprimerie que les élèves assimilent fréquemment à "imprimante"), si l'on ne prend pas le temps de regarder, de se questionner sur ce qui était, on n'apprécie pas ce que l'on a la chance d'avoir donc on le néglige et on a moins de bonnes idées pour construire le futur des générations à venir.
      On peut se servir des erreurs et des réussites du passé pour faire au mieux en suivant son époque à condition de bien connaître l'autrefois. La conservation du patrimoine, de quelque nature qu'il soit, participe de cette prise de conscience et aimer les danses folkloriques, admirer une vieille armoire lorraine ou préserver un vieux moulin de papeterie n'empêche nullement de faire progresser son pays. Il faut seulement que les réflexions soient partagées, cohérentes, éclairées mais comme la plupart des décideurs ne mettent jamais les pieds là où ils devraient, c'est pour ça que notre France stagne...
      Je dis en effet, vu mon âge avancé, "Quand j'étais petite..." mais je ne dis jamais "c'était mieux avant". Je dis "c'est différent!" car je tiens à garder ma machine à laver même si je m'insurge lorsque l'on détruit un lavoir...
      Belle journée à toi, Jeanmi.
      Sourire d'Ep'

      Supprimer
  22. Ep' je me permets de dire que si je parle d'autrefois moi aussi, c'est exactement pour les mêmes raisons que toi .Mais je ne voudrai pas faire le dur labeur qu'a fait ma mère .Trop bien ton idée des Rois Fainéants revisités sur mon blog .Bonne nuit et bises
    Nicole

    RépondreSupprimer

Vous êtes désormais un p'tit bout de ma vie...
Merci d'être passé(e) par ici!

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...