La reine Didon dîna, dit-on, du dos d'un dodu dindon... se tira de Tyr et fonda une cité sur les rivages tunisiens pour s'y installer avec les Phéniciens qui l'accompagnaient!
Maline, la gamine ! Les autochtones lui octroyèrent un territoire qui devait tenir, stricto sensu, "dans la peau d"un bœuf".
Pour obtenir le plus vaste territoire possible tout en respectant la contrainte, elle coupa la peau d'un bœuf en fines lanières qu'elle mit bout à bout et elle put ainsi ériger une ville d'une belle superficie: Carthage!
Pour obtenir le plus vaste territoire possible tout en respectant la contrainte, elle coupa la peau d'un bœuf en fines lanières qu'elle mit bout à bout et elle put ainsi ériger une ville d'une belle superficie: Carthage!
Et là, je me souviens de mon programme d'histoire de sixième :
UN PEUPLE DE LA MER : LES PHÉNICIENS
Agriculteurs et planteurs de cédraies (ben oui, les cèdres du Liban, c'est eux!), commerçants, artisans, un peu pirates, ils sont les ennemis jurés des Romains.Des images me reviennent en tête : Hamilcar, son fils Hannibal Barca et ses éléphants, les guerres puniques, Scipion l'Africain (dommage qu'il ne fût point contemporain de Descartes car avec des cartes et six pions, on peut passer de bons moments!), le pourpre phénicien (à ne pas confondre avec le blond vénitien!!!)...
Et cet été, j'ai eu le grand bonheur de fouler le sol de Carthage...
Les pages de mon vieux BORDAS (Printed in France 1970) se sont réouvertes et animées sous mes yeux :
- la civilisation phénicienne et ses beaux voiliers;
- la construction de la belle cité carthaginoise sur les bords de la Méditerranée;
- la possession de la Corse, de la Sardaigne et de la Sicile. (J'aimerais tant voir Syracuse!)
- les offrandes au dieu Baal et à la déesse Astarté;
- les soldats puniques sur le pied de guerre;
- l'alphabet phénicien;
- les douloureuses défaites des Carthaginois;
- Caton, le Romain rabat-joie et vindicatif et son célèbre "et ceterum censeo cartaginem esse delendam";
- ce qui finit par arriver en 146 av. J.-C. avec la destruction totale de Carthage par les Romains, "Carthago delenda est".
- la reconstruction d'une cité romaine sur les ruines de Carthage;
Outre la relecture de cette page d'histoire antique, marcher dans les ruines de Carthage m'a rapprochée de Salammbô et des derniers instants de Louis IX, roi de France fort pieux (trop sans aucun doute!) mort devant Carthage en 1270 au terme de la huitième et dernière croisade.
Je ne connais pas Carthagène mais Carthage, j'aime!
Les pages de mon vieux BORDAS (Printed in France 1970) se sont réouvertes et animées sous mes yeux :
- la civilisation phénicienne et ses beaux voiliers;
Photos prises pendant le splendide spectacle son et lumière à Medinat Alzarha Parc
- la construction de la belle cité carthaginoise sur les bords de la Méditerranée;
- la possession de la Corse, de la Sardaigne et de la Sicile. (J'aimerais tant voir Syracuse!)
- les offrandes au dieu Baal et à la déesse Astarté;
- les soldats puniques sur le pied de guerre;
- l'alphabet phénicien;
- les douloureuses défaites des Carthaginois;
- Caton, le Romain rabat-joie et vindicatif et son célèbre "et ceterum censeo cartaginem esse delendam";
- ce qui finit par arriver en 146 av. J.-C. avec la destruction totale de Carthage par les Romains, "Carthago delenda est".
- la reconstruction d'une cité romaine sur les ruines de Carthage;
Outre la relecture de cette page d'histoire antique, marcher dans les ruines de Carthage m'a rapprochée de Salammbô et des derniers instants de Louis IX, roi de France fort pieux (trop sans aucun doute!) mort devant Carthage en 1270 au terme de la huitième et dernière croisade.
Ancienne Chapelle Saint-Louis et actuelle Cathédrale Saint-Louis
Je ne connais pas Carthagène mais Carthage, j'aime!