Je n'ai pas dit "Liker Latifa"... quoique si vous connaissez une gente damoiselle qui se prénomme Latifa, que vous aimez ce qu'elle raconte sur Bouille-Bouquin, vous pouvez cliquer sur "J'aime" !
Ce joli prénom de plante (et pas de fillette, donc) arriva à mes oreilles tardivement.
C'est en préparant une sortie avec mes élèves sur le marais proche de
mon école que je découvris le nom scientifique de cette plante typique
des milieux humides. Avant, je connaissais ce végétal sous les noms vernaculaires de "roseau", de "jonc", de "quenouille" ou de "massette".
J'ai un lien particulier avec la Typha latifolia.
Vous avez tous en mémoire un papier peint vintage tout joli qui a adouci vos soirées enfantines ou bien un papier peint inquiétant et sombre qui a hanté vos nuits ou encore un papier peint ni beau ni moche mais que vous avez eu sous les yeux durant de longues années.
Pour moi, c'est le cas de la Typha latifolia. Voui !
Dans la longue enfilade des 25 mètres de pièces de la maison de vacances, il y avait la chambre du milieu (rien à voir avec "La Terre du Milieu" de Tolkien...!). Elle était entre la chambre du fond et la salle à manger.
Meublée du lit, de la grande armoire à glace et des deux tables de chevet que mes grands-parents avaient acquis à leur mariage, cette chambre était, en principe, réservée au couple en visite. Mes grands-parents dormaient sur le canapé dans la salle à manger.
Dès leur arrivée dans la maison, en 1967, mes grands-parents tapissèrent la chambre du milieu d'un papier peint blanc sur lequel était imprimé, en rouge lie-de-vin, des centaines de bouquets de massettes et de phragmites...
Lorsque la famille s'agrandit par la naissance de mes cousins, j'eus l'honneur, à chaque période de vacances, d'occuper la chambre du milieu et mes lectures du soir se firent au milieu des Typhae...
Quelques années plus tard, c'est un bouquet de Typhae cueillies au cours d'une promenade qui se rappela à notre bon souvenir...
Cueillis un peu trop longtemps après la formation des massettes, ces joncs ont lentement mûri dans notre appartement.
Un beau jour d'hiver, comme en pleine nature, les massettes ont éclaté, littéralement explosé, tout en libérant d'innombrables graines duveteuses et légères dans toute la maison...
Un conseil : laquez la Typha avant qu'elle n'explose !
Lorsque la famille s'agrandit par la naissance de mes cousins, j'eus l'honneur, à chaque période de vacances, d'occuper la chambre du milieu et mes lectures du soir se firent au milieu des Typhae...
Quelques années plus tard, c'est un bouquet de Typhae cueillies au cours d'une promenade qui se rappela à notre bon souvenir...
Cueillis un peu trop longtemps après la formation des massettes, ces joncs ont lentement mûri dans notre appartement.
Un beau jour d'hiver, comme en pleine nature, les massettes ont éclaté, littéralement explosé, tout en libérant d'innombrables graines duveteuses et légères dans toute la maison...
Un conseil : laquez la Typha avant qu'elle n'explose !