Au quotidien, on connaît les chiens de garde, les pages de garde (si agréables à préparer à la plume avant la rentrée!), les tours de garde, les avant-gardes...
En vacances, au pays du soleil, du sourire, du sable fin, de l'eau et du ciel bleus et normalement de l'insouciance, on trouve des serviettes de garde, générées par des servi(et)tudes inconnues du Code Civil ...
En effet, si plusieurs articles du Code Civil règlementent en les différenciant les servitudes légales instituées pour l'utilité publique et celles instituées pour l'utilité des particuliers, autour des piscines et sur les plages des vacances, un nombre impressionnant de touristes usent et abusent de l'article 686 du Code Civil qui permet aux propriétaires d'établir sur leurs "propriétés" les servitudes conventionnelles qui leur conviennent.
Sous prétexte d'être "propriétaires" de leurs serviettes (et même que des fois, ce n'est pas le cas car les serviettes susdites sont louées au club!), moult résidents déposent leurs rectangles d'éponge, dès potron-minet, sur les transats qui leur conviennent, soit au bord de la piscine, soit sur la plage pour se les approprier puis s'en vont se recoucher. Ils passent ensuite la journée comme bon leur semble, ailleurs, puis s'en reviennent s'installer sous "leur" parasol, étendre "leur corps sublime" sur "leur" transat, tout contents et fiers de retrouver "leur" fief, pour faire trempette et bronzette à l'heure qu'ils préfèrent.
Toute la journée, l'espace qu'ils se réservent demeure ainsi prohibé, interdit, inaccessible, forbidden aux autres plaisanciers et pour les "honnêtes" gens, les travailleurs du bord de mer, les stakhanovistes du carré de sable, les tayloristes de la paillote, c'est souvent bernique (non, je ne parle point là de patelles!) lorsqu'ils cherchent un petit coin de repos!
En effet, si plusieurs articles du Code Civil règlementent en les différenciant les servitudes légales instituées pour l'utilité publique et celles instituées pour l'utilité des particuliers, autour des piscines et sur les plages des vacances, un nombre impressionnant de touristes usent et abusent de l'article 686 du Code Civil qui permet aux propriétaires d'établir sur leurs "propriétés" les servitudes conventionnelles qui leur conviennent.
Sous prétexte d'être "propriétaires" de leurs serviettes (et même que des fois, ce n'est pas le cas car les serviettes susdites sont louées au club!), moult résidents déposent leurs rectangles d'éponge, dès potron-minet, sur les transats qui leur conviennent, soit au bord de la piscine, soit sur la plage pour se les approprier puis s'en vont se recoucher. Ils passent ensuite la journée comme bon leur semble, ailleurs, puis s'en reviennent s'installer sous "leur" parasol, étendre "leur corps sublime" sur "leur" transat, tout contents et fiers de retrouver "leur" fief, pour faire trempette et bronzette à l'heure qu'ils préfèrent.
Toute la journée, l'espace qu'ils se réservent demeure ainsi prohibé, interdit, inaccessible, forbidden aux autres plaisanciers et pour les "honnêtes" gens, les travailleurs du bord de mer, les stakhanovistes du carré de sable, les tayloristes de la paillote, c'est souvent bernique (non, je ne parle point là de patelles!) lorsqu'ils cherchent un petit coin de repos!
Durant notre délicieuse escapade au pays du jasmin, pour chaque jour passé à l'hôtel, il nous a donc fallu anticiper, analyser, jouer les behavioristes pour avoir le privilège de poser nos popotins sur un transat, sous un parasol, sans déclencher le courroux, l'ire et les flots d'injures des adeptes de la serviette-attitude.
Vraiment, dans ce cas-là, l'éponge, ça gonfle !
Vraiment, dans ce cas-là, l'éponge, ça gonfle !