vendredi 31 juillet 2009

& Louis Pâtre

Ben oui, il aurait pu s'appeler comme ça, ce grand homme, et aujourd'hui on boirait du lait "pâtrisé" au petit déjeuner...

Vous vous rendez compte!
On a inventé un verbe, des adjectifs et des noms à partir de son nom de famille...
Quelle classe!

Imaginez ce que ça donnerait avec votre propre patronyme! Exemples:
  • la dupontisation du fromage, du lait dupontisé,
  • un camembert grandgeorgisé, la grandgeorgisation du lait
  • des laitages delamalmaisonnisés, la delamalmaisonnisation du lait... (On a eu du bol sur ce coup là!)
Lorsque j'ai rencontré Pasteur pour la première fois, c'était pendant une leçon d'histoire en classe de CE2. C'était à la page 66 du livre "Belles images d'histoire" (vous pouvez vérifier, j'ai le livre sous les yeux!). Ma maîtresse avait, comme d'habitude, accroché la grande image Rossignol au tableau (la même que l'illustration de notre livre!). Au début, j'avais cru que Pasteur, c'était le monsieur qui faisait la piqûre dans le ventre du petit Alsacien. Puis la maîtresse a tout expliqué...
J'étais émerveillée!
Lui, ce monsieur barbu, aux cheveux grisonnants, élégant dans sa redingote mais profondément inquiet, c'était le grand découvreur des microbes et de la "pasteurisation", l'inventeur du vaccin contre la rage et d'autres "trucs" dans le genre...

Depuis, j'ai lu sa biographie (on peut dire qu'il a bien occupé son temps sur terre, ce monsieur Pasteur!!!), j'ai découvert l'ampleur de ses travaux, la diversité de ses recherches, ses réussites et ses échecs.

Il fait partie de ces humains qui me font aimer la vie.
En effet, même s'il a retiré une gloire personnelle toute légitime pour ses travaux scientifiques, que d'innombrables rues portent son nom, qu'il a son institut perso, on profite un peu beaucoup tous les jours du fruit de son travail acharné, pas vrai?

Merci Monsieur Pasteur.


Bidon de lait pasteurisé (Photo Plaisirs laitiers)

jeudi 30 juillet 2009

& Paris ter (non, non, pas terminus!)

Une Epamin' à Paris (3ème partie)

Je ne le connaissais que de nom
Mais je n'y avais jamais mis mes petons!
Quand j'ai découvert le jardin des Tuileries,
J'ai trouvé que Paris, c'était le paradis!
Voui!

Non, je n'exagère pas! (Cliquez sur les photos pour voir en grand...)

Tous ces arbres, ces allées somptueuses empruntées par les pigeons eux-mêmes,


ces parterres multicolores qui fleurissent au pied de la Vieille Dame,


ces jardins à la française,


ces innombrables chaises vertes, disponibles, que l'on place où on veut,


ces statues classiques servant de perchoirs aux pigeons parisiens,


ces immenses esplanades où chacun mène sa petite vie de Parisien ou de touriste,


ces "bosquets" thématiques dans lesquels j'ai trouvé des petites merveilles ou des trucs rigolos...



Cet arbre est... une sculpture (Arbre aux voyelles de Giuseppe Penone)

En plus, comme une gamine, je me suis offert une gaufre et une limonade au pied de la grande roue... J'ai dix ans, dit l'Epamin', j'ai dix ans!


Homme à la chaise (Photo Flickr)
Autres photos Epamin'

& C par ici que ça se passe...

Alphabet : chapitre 3

A B C AOC
BCBG BCG
CQFD
CDD
C cédille CDI
CP
CE CM

C quoi?
C la lettre C version Epamin'...
Ah, C ça!
Oui, ici, C le début...
C pour qui?
Ben, C pour toi!
C pour moi? Oh, C gentil!
C aussi pour tous ceux qui passent par là!
C à vous, je crois!
Oui, merci, C à moi!
Youpi, C les vacances!
(C pas vrai pour tout le monde, pardon!)
C génial! C trop cool!
C quand qu'on arrive?
C par là?
Non, C par ici. C sûr et certain!
C évident! On C trompé...
Je crois que C pas le bon chemin.
Vous avez dit bizarre... Comme C bizarre!
C étrange en effet! Mais C pas sorcier!
Bon sang, mais C bien sûr!
C normal!
C trop fastooooche!
C tout juste! C tout à fait exact!
C qui, elle?
C C C Célimène...
Seb C bien! Pff... C malin!
C celui qui dit qui est, d'abord!
Cétacé dit la baleine!
C chaud, Celsius!
C la Mère Michel qui...
C Gugusse avec son violon...
Ce qui m'ensorcèle, C Paris, Paris tout entier
(qu'elle a dit la Joséphine!)
C cher et C moche!
C difficile ! C tout faux!
C insupportable !
C trop injuste! (Ainsi parlait Calimero...)
C du pareil au même!
C pas possible! Mais si C possible!
C dans l'air!
C une maison bleue...
C magnifique!
C incroyable!
C splendide!
C moi qui l'ai fait!
C pour aujourd'hui ou pour demain?
C maintenant ou jamais!
C fini?
Oui, C la fin des haricots!
C dommage!...CT rigolo toutes C expressions!
Un point C tout.

;o) à Catherine, Christophe, Corinne et Cécile... (Ctéphane et Chilippe!...)

Maintenant qu'il est né, j'ajoute: à mon petit Clément !

Buvard publicitaire (Image
e-dico)

mercredi 29 juillet 2009

& Jour de lessive (1ère partie)



Ayons une pensée émue et compatissante pour toutes les lavandières, blanchisseuses et autres buandières, qui, durant des générations, ont lavé leur linge (et celui des autres...) pas toujours en famille, mais toujours dans des conditions pénibles.



Je ne vous expliquerai pas ici les différentes étapes de la lessive à la cendre ou au cuvier et ne vous raconterai ni les "buées" ni les "suées" des blanchisseuses des villes. Non, non!
Si ça vous intéresse vraiment, envoyez un 'tit mail à la petite-fille de la Mère Denis ou lisez L'Assommoir de Zola pour avoir un petit aperçu des vicissitudes de la lessive traditionnelle.

Aujourd'hui, je veux juste vous parler des lavoirs! Ils sont un de mes p'tits bonheurs!

Petit ou grand, fermé ou ouvert, au milieu du village ou le long d'un cours d'eau, ces édifices d'un autre temps permettaient aux femmes de venir rincer (le plus souvent, le linge se lavait à la maison!) leur énorme quantité de linge, à des périodes précises. Il est de notoriété publique que les messieurs venaient plutôt s'y rincer l'œil si je peux m'exprimer ainsi...
En ruines ou restauré, d'architecture "banale" ou recherchée, rustique ou abondamment fleuri, j'aime croiser un lavoir quand je vadrouille.

Espace de vie,
d'échanges, d'efforts, de travail,
de papotages
(voire de commérages!),
de disputes, de rencontres,
de règlements de comptes, d'amourettes,
il me plaît d'imaginer les histoires, les mots, les gestes, les regards
qui s'y sont échangés.
Pour rien au monde, je n'aurais voulu vivre la vie difficile des femmes d'autrefois mais ces lieux de vie presque exclusivement féminins me parlent au cœur.

Lavandières du Cotentin (Photo Les Goublins - retouchée Epamin')
Lavoir St Jean à Ampus (Photo France lavoirs - retouchée Epamin')

mardi 28 juillet 2009

& Allez, allez, file à Thaily.


Une aventure extraordinaire a commencé pour moi lorsque j'ai découvert... une enveloppe!
Non, non, ne riez pas, s'il vous plaît!

Grâce à cette vieille enveloppe à fenêtre, usagée, trouvée en 1969 (Tiens, ça fait 40 ans cette année!), j'ai parcouru le monde, découvert et traversé d'innombrables pays, rencontré des hommes et des femmes célèbres, escaladé des montagnes, visité de splendides châteaux, admiré des tableaux de maîtres, participé à des évènements importants, contemplé la faune et la flore, parlé plusieurs langues (pas couramment mais quand même!)...

Certains d'entre vous ont peut-être déjà deviné grâce au titre (tiré par les cheveux, je vous l'accorde, mais j'en mourais d'envie!) de quelle aventure il s'agit... Non?

Tout simplement, les timbres!

Non, non, ne partez pas, même si les philatélistes vous sortent par les yeux avec leurs petites vignettes dentelées! Restez encore un peu car j'ai des trucs à vous dire...

Petite précision: je voulais titrer mon article ainsi: Pépère & Mamie cum Yvert & Tellier et vous allez comprendre pourquoi (mais je l'ai déjà dit, le jeu de mot me tentait trop, alors...).

Lorsque j'ai découvert au fond d'une armoire THE enveloppe, celle-ci était pleine de timbres. Environ 200 timbres français, étrangers, anciens, plus récents...bref, les conditions étaient réunies pour que la gamine que j'étais alors (oui, celle du premier pas sur la lune!) commence une COLLECTION.
Personne n'a jamais pu me dire qui avait réuni ces timbres mais je serai éternellement reconnaissante à ce quidam...

D'abord dans un cahier fabriqué par mes soins (découpage appliqué et collage de bandes de papier calque, vous imaginez le travail!!!) puis dans mon premier album (que j'ai toujours d'ailleurs!) acheté assez cher dans une boutique spécialisée (merci Maman, merci Papa!) (+ une loupe!!!), "mes" timbres ont été rangés par pays et par thème.

S'est posé ensuite le problème de la chronologie. La date n'étant pas systématiquement inscrite sur les timbres, je ne pouvais les ranger correctement. C'est là que Pépère & Mamie entrent en scène...
Mon trésor, enfermé dans une toute petite valise noire, me suivait partout et surtout en vacances, chez mes grands-parents. Admiratifs devant cette collection enfantine et éternellement soucieux de faire le bonheur de leurs petits-enfants, Pépère & Mamie m'achetèrent (en se privant, je l'ai su plus tard!) mon premier catalogue Yvert & Tellier...

Ils ne s'arrêtèrent pas là... Chaque semaine, de 1970 à 1979 (Adieu mon Pépère!), ils m'achetèrent les timbres français qui étaient émis... Cela vous laisse sans voix, n'est-ce pas?...

Aujourd'hui, ma collection de timbres français et étrangers (Il y avait aussi les "pays d'expression française" politiquement plus correct que "pays colonisés!) tient dans 20 albums.
Tous les deux ans, j'achetais mon catalogue ou je le recevais pour mon anniversaire ou à Noël (ça coûtait la peau des fesses, ces bouquins!...).

En collectionnant les timbres (c'est que ça se manipule tout le temps ces p'tits bouts de papier collant!), j'ai appris une multitude de choses qui me servent régulièrement dans mon métier et dans ma vie quotidienne et toutes ces petites images plus ou moins colorées sont définitivement gravées dans mon esprit.

Mais ce que m'ont apporté surtout ces années de collection, c'est le souvenir aimant de mes grands parents et lorsque je pense à certains timbres de ma collection, je revois leurs visages quand ils me les offraient.

P.S.: Si vous avez des timbres et que vous ne savez pas trop quoi en faire, glissez-les dans l'enveloppe orange... Merci d'avance!

Cérès, 20 centimes noir (Photo Wikipédia)

lundi 27 juillet 2009

& Mon chemin aux étoiles

Imaginez ce que peut ressentir une petite fille lorsque les "grands", c'est-à-dire ses parents, ses grands-parents, ses oncles, ses tantes, lui disent que l'on peut trouver des étoiles en gratouillant la terre avec précaution!...
Imaginez le bonheur de cette petite fille, quand après de longs et infructueux gratouillis, elle trouve sa première étoile dans le sol poussiéreux de la colline...
Suivez ce rêve enfantin et songez à la joie ressentie par la fillette à chaque nouvelle trouvaille, année après année...
Puis vint le temps de la raison, des questions et des hypothèses.
Les réponses que j'ai trouvées n'ont en rien altéré mon plaisir de chercher encore et toujours des étoiles, lorsque l'occasion m'en a été donnée.
Depuis cette époque lointaine, j'ai rempli une petite boîte de ces étoiles minuscules.
Comme un orpailleur, je garde le secret du chemin aux étoiles mais rien ne vous empêche de partir à sa recherche...

Photo Epamin'

& Cabinets des curiosités ou curieux cabinets?

Un cabinet des curiosités c'est un "petit coin" où l'on peut admirer, en même temps, tout ce que la nature (Naturalia) et l'homme (Artificialia) peuvent produire d'extraordinaire, d'insolite ou d'étrange...
Ancêtres des muséums d'histoire naturelle et des galeries d'arts, les cabinets des curiosités des XVI et XVIIèmes siècles proposaient aux visiteurs d'innombrables collections en tous genres. C'était le lieu idéal pour s'approvisionner en schmilblics...

Le dodo empaillé, les bézoards, la rose des sables (mais non, pas celle au chocolat!...), le cataplasme en poil de caribou, le crâne déformé du singe mangeur de citrouilles, l'œil formolé du cœlacanthe, deux boutons de nacre de la bottine de la Princesse Tartempionne... partageaient la même étagère vitrée ou le même tiroir capitonné.

Mais moi, je me fiche un peu des cabinets de curiosités: ce qui me fait rire, ce sont les curieux cabinets... les toilettes quoi...
Et pas n'importe quoi dans les toilettes:
  • les pictogrammes (vous savez les petits dessins qui évitent aux madames d'aller faire pipi dans un urinoir et qui empêchent les messieurs de voir comment on met notre rouge à lèvres!...)
  • le papier toilette et son mode de distribution (ou sa dramatique et sempiternelle absence!)
  • la chasse d'eau (en panne, à double bouton, du genre petit ru des prairies ou chutes du Niagara, à déclenchement automatique mais pas signalé...)
  • et parfois, la "dame-pipi" (je rends ici hommage à toutes celles et à tous ceux qui tiennent ce rôle ingrat dans notre société!).
Hormis le fait que trouver des toilettes s'apparente la plupart du temps à un cadeau du ciel, (je vous vois sourire!), reconnaissez qu'une fois le besoin pressant soulagé, y'a de quoi rire parfois, non?

J'aime bien lorsque "mes" cabinets sont signalés par un petit dessin humoristique ou minimaliste ou par une petite phrase rigoulote. On trouve aussi parfois, de véritables œuvres d'art sur nos portes de cabinets: des princes et des princesses, des bergers et des bergères, des samouraï et des geishas, des élégantes à l'ombrelle et des messieurs en gibus.

Par contre, pire que les mauvaises odeurs, je déteste, j'abhorre les graffitis dans les toilettes!

Cabinet des Curiosités (Photo Wikipédia)
Picto WC (Photo JM)

dimanche 26 juillet 2009

& Dommage


"L'enfance est ce que le monde abandonne
pour continuer d'être monde."

Christian Bobin (écrivain et poète français né en 1951)

Image d'enfance (Université Provence)

& Belles & bonnes baies

Certains ne rêvent que de leur prochain voyage vers la baie d'Acapulco,de leur studio tout équipé dans la baie des Anges ou de leur meilleur cliché de la baie de San Francisco.
Qui ne connaît la splendeur unique de la baie du Mont-Saint-Michel?
La baie des Cochons = bizarrerie diplomatique donc, on passe!
La baie de Saint-Brieuc = à voir...

Ben moi, mes belles & bonnes baies ne se trouvent sur aucune des pages d'un atlas géographique, mais... dans mon jardin!

Imaginez ...

Dans le creux de vos mains, quelques petites perles rouges, luisantes dans le soleil d'un soir de juillet, rondes à souhait, qui vous font saliver lorsque vous imaginez leur douce et surprenante acidité sucrée...

Dans un bol de grès beige, des pépites toutes rondes, noires, lisses, parfumées dont l'arôme si spécifique vous font penser à ce délicieux breuvage du chanoine Kir...

En soulevant les feuilles de l'arbrisseau planté le long du vieux mur, vous découvrez des billes de velours rouge rosé dont le moelleux et la saveur acidulée vont ravir votre palais...

Au bout des branches piquantes du ronciers, telles des boules de Noël d'un magasin de luxe, vous cueillez sans écraser et vous savourez sans modération ces succulentes baies noires presque bleutées, sauf si vous voulez garder les dents et les mains blanches...

Comme de discrètes petites fleurs de sous-bois, de minuscules petits fruits au goût inimitable, bien cachées sous les feuilles, ne cessent de vous tenter, vous le promeneur du dimanche...

Groseilles, cassis, framboises, mûres, fraises des bois et autres myrtilles,... j'adore! Pas vous?

Groseilles (Photo Azur net)
Mûres (Photo Epamin')

lundi 20 juillet 2009

& Paris bis chez le Louis


Une Epamin' à Paris (2ème partie)
L'an dernier, pendant mon escapade à Paris (voir ici), j'ai vu les 'tits parasols, les 'tites cabines, les gens en maillot de bain sur les bords de la Seine, les gros coups de soleil et tout plein de monde partout.
Comme je ne suis pas parisienne (tiens, on dirait Marie-Paule Belle!), savoir si l'été sera chaud (là, c'est plutôt Eric Charden! hihihi!) pour le Paris-Plage 2009, peu me chaut mais je souhaite un bel été sur les quais à ceux qui aiment...

Ce jour-là, le ciel parisien n'était pas d'un bleu rassurant et crapahuter dans la capitale sous une pluie potentielle, non, non, j'avais pas envie.

Aussi, j'ai délaissé le ciel grisouillant (néologisme perso!) et me suis glissée sous la voûte étoilée, euh non, fleurdelisée de la Sainte-Chapelle du roi Saint-Louis... Eh bien, je ne regrette pas. Bon sang, ce que c'est beau!





Photos Epamin'

& Tiret point point point

Alphabet : chapitre 2
Un tiret et trois petits points ça se dit B en morse.

B comme Bravo : ça, c'est si vous causez dans le poste ou si vous êtes content!
B comme Bienvenue chez moi : c'est écrit devant la maison de Florent Pagny et dans mon jardin!
B comme Bien dans la marge du cahier d'écolier.
B comme Bonjour ! On dirait que certaines personnes ne connaissent plus ce mot... C'est étrange ce problème de communication chez les humains! Je suis certaine que deux gentes dames moustiques faisant la pause casse-croûte sur le même bras dodu et bronzé se saluent, elles!
B comme Bizarre : j'aime quand le bizarre m'oblige à réfléchir mais pas quand il m'effraie ou m'angoisse.
B comme Boomerang : faudrait peut-être revoir la définition de peuple primitif, non?
B comme Balançoire: le plus rigolo c'est quand elle était faite avec des cordes et pas des câbles; on se mettait à plat ventre dessus, on tournait, on tournait, on tournait et ...on levait les pieds... C'était encore plus meilleur comme bon en fermant les yeux! Si vous ne l'avez jamais fait, tâchez de trouver une balançoire en corde cet été!
B comme Bucafladobigrido : nous sommes deux sur cette terre à connaître le sens de ce mot... ;0)
B comme Bilboquet: le mot en lui-même est rigolo. Pour jouer, mettez des protège-tibias autour de vos radius et de vos cubitus...
B comme Blog : heureusement que je n'ai pas enregistré tout le mal que j'ai dit jadis sur les bloggueurs et les bloggueuses!!! Que celui qui ne s'est jamais trompé éteigne son ordi à jamais! De plus, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
B comme Boîte : de toutes tailles, de toutes formes, de toutes époques, de toutes matières, les boîtes me fascinent (on en reparlera plus tard!)
B comme Banc : siège de solitude ou d'amour, de rencontre ou de détresse, de lecture ou de repos, de vieillesse ou d'adolescence, de spectacle ou d'école, ...
B comme Bonheur: celui de tous les humains, le vôtre, le tien, celui de ceux qu'on aime, le mien...

Le C...c'est plus tard!

Enluminure Bernard de Clairvaux (Photo
Unil)

& J'étais là!

Un jour de juillet 1969.
Vacances familiales à Villeneuve-sur-Lot.
La petite fille, assise sur un tapis, à côté de sa petite sœur, regarde la télé.
Elle aura bientôt 8 ans et comprend l'importance de ce qui se passe.
Ses parents et des amis sont là, installés dans le canapé et les fauteuils du salon.
Personne ne parle.
Tout le monde a les yeux rivés sur l'écran qui diffuse des images en noir et blanc.
Tout à coup, après de longues minutes de silence, tout le monde...le monde entier applaudit:

l'homme marche sur la Lune!


Je me souviens de ce moment comme si c'était hier. Je me souviens des commentaires des adultes après l'exploit. Je me souviens des images en noir et blanc et de ce petit bonhomme qui peinait pour descendre quelques barreaux d'échelle.
Je suis heureuse d'avoir pu vivre cet instant qui a uni l'humanité toute entière.


Terre Lune (Photo sur Jadisl'herbe)

dimanche 19 juillet 2009

& Une pub sur un mur qui ...

Je pense que la plupart d'entre elles ont au moins mon âge (j'espère avoir meilleur aspect qu'elles!!!).
Je pense que bientôt, on n'en verra plus du tout et qu'elles auront à jamais disparu de nos paysages urbains et ruraux.
Je pense que je devrais faire ce que j'ai dit depuis longtemps: les prendre en photo avant la disparition de l'espèce.
Je pense que les peintres qui ont réalisé ces oeuvres ont dû pleurer certains soirs...


Comme moi, lorsque vous parcourez les routes de France et de Navarre ou lorsque vous déambulez dans les rues des villes, vous apercevez sans doute ces publicités (pour certaines, gigantesques), peintes sur les murs telles des fresques du Quattrocento. Presque totalement effacées, ou barbouillées de peinture ou percées de fenêtres ou de portes ou parfois bien préservées, j'aime regarder ces publicités des années soixante qui sont pour moi, autant de messages nostalgiques de mon enfance.

Publicité peinte Chocolat Menier (Photo Les murs peints murmurent)

& Saint Bén' et tous les autres

- Pourquoi un article sur les ponts ?
- Élémentaire, mon cher Watson, moi, les ponts, j'aime bien! C'est-y pas une chouette invention, l'pont? Non?

Voui voui, j'aime les ponts (oui, je sais, j'aime beaucoup de choses et c'est la raison pour laquelle, je suis bien dans mes baskets, dans mes bottes, dans mes pantoufles et en ce moment, dans mes tongs!)

Du petit pont de bois d'Yves Duteil au Viaduc de Millau, en passant par le gué de pierres moussues, le Pont de Mostar, le Pont Saint Bénezet (bon, je vous l'accorde, ce n'est pas sous ce nom que ce pont est le plus connu mais ça serait trop simple...), le Pont du Gard, le Pont Valentré ou le Pont de Normandie, reconnaissez qu'un pont, c'est quand même un sacré truc...!

Un pont, c'est d'abord le résultat d'une réflexion sur les besoins humains... Passer d'une rive à l'autre, de l'adret à l'ubac: sans pont, c'est nettement moins facile... Un pont, c'est utile, pas vrai?

Un pont, c'est ensuite un travail d'équipe, une construction humaine alliant la logique, la technique, la physique, la mécanique (quantique? je n'en sais rien!), les technologies du moment, la géographie, la météorologie, l'écologie, l'hydrographie... La réalisation d'un défi collectif lancé à la nature...

Un pont, c'est aussi un chef d'œuvre humain. Selon les époques, selon les matériaux utilisés, selon les architectes, les ponts nous proposent leur histoire, leur beauté discrète ou leur incontournable magnificence, leur équilibre fragile ou éternel,... Un pont est une œuvre d’art, une trace de l'histoire humaine...

Un pont, c'est enfin un symbole.
Faire un pont (sans l'aide de Dick Rivers!), c'est lier, franchir, être plus fort que la nature et supprimer les obstacles qu'elle crée. Le pont rapproche ce qui était loin, conduit vers de nouveaux horizons. De nombreux contes et légendes, de nombreux mythes utilisent le pont comme symbole du passage d'un état à un autre, d'un monde à un autre, d'un être à un autre (avec le billet pour le retour, parfois!).

Certains ponts font peur (personnellement, les ponts suspendus en cordes et bambou, ben, j'évite!), ou impressionnent par leur puissance, leur solidité; d'autres ponts charment le passant par leur poésie, leur aspect désuet ou bucolique ou surprennent par leur architecture (magnifique Ponte Vecchio à Florence!) ...

Chaque jour, beaucoup d'humains utilisent un ou plusieurs ponts (comptez un peu pour voir!) mais n'y font pas attention. Mais qu'une de ces constructions utiles, qu'un de ces lieux de passage soit momentanément inutilisable, là, nous nous rappelons que le pont est une formidable invention humaine et que nous ne pourrions plus nous en passer.

Pont au Jardin de la Maison de l'environnement du CG54 (Photo Epamin')

mercredi 15 juillet 2009

& Lapalissade


"Davantage d'avantages avantagent davantage"

Bobby Lapointe (1922-1972)

Parc éolien de Middelgrunden au large de Copenhague, Danemark (Photo Yann Arthus Bertrand)

mardi 14 juillet 2009

& Pourquoi je vis?


Pourquoi je vis?
Parce que c'est joli!

Ces deux petites phrases sont essentielles dans ma vie.
Je les ai reçues, voilà plus de 20 ans, sous la forme d'une petite carte adressée par ma maman.

En ce temps-là, (c'était juste après le Pliocène - supérieur évidemment!), je n'étais pas en haut de l'affiche de ma vie, le micro-climat au-dessus de ma maison s'apparentait à un tsunami et mon univers était plus peuplé de vampires cupides et diaboliques et de sorcières échevelées que d'elfes protecteurs et de gnomes guérisseurs.
Bref, comme aurait dit le mari de Berthe, à cette époque, l'Epamin' n'avait pas bonne mine! (depuis le temps que je voulais la faire celle-là...1 bâton!).

C'est alors qu'un matin d'automne, accompagnée d'un joyeux gribouillis multicolore, je reçus une petite carte ornée d'une rose rose en bouton, dans la lumière du matin et ces deux lignes:

Pourquoi je vis?

Parce que c'est joli!


Comme un électrochoc, comme un jéroboam, non, un melchior de vitamine C effervescente, comme un coup de pied au fesses, comme une salve d'applaudissements, cette petite carte me redonna la pêche...
Adieu la morosité, les doutes, la tristesse, la mélancolie... Ciao le découragement, le mal-être, la détresse, la souffrance...

Bonjour la vie, le soleil, les rires, les oiseaux du ciel, les coquelicots des chemins, la pain, l'eau fraîche, la lecture, ... (pour la suite de cette liste non exhaustive, poursuivre la lecture de ce blog...).

Afin de ne jamais oublier que vivre, c'est vraiment joli, cette petite carte fleurie est accrochée au mur de ma pièce de travail depuis le jour où je l'ai reçue...

Je partage de grand cœur cette carte avec vous, si cela peut vous aider à trouver plus belle la vie (2 bâtons pour l'Epamin'!).

Rose du jardin (Photo Epamin')

lundi 13 juillet 2009

& Rappelle-toi , Barbara...

Si ces trois mots évoquent quelque chose pour vous, vous le devez à qui?...

Certes, si Jacques Prévert n'avait pas écrit ce texte, ou si Yves Montand, Serge Reggiani ou d'autres interprètes célèbres ne l'avaient pas chanté, "Rappelle-toi, Barbara", ça ne vous dirait rien du tout...

Mais ce n'est pas seulement grâce à eux que vous fredonnez la mélodie, non, non, c'est essentiellement grâce à votre mémoire... Eh, voui, madame, voui, monsieur....

La mémoire! Bon sang qu'est-ce que je l'aime, ma mémoire!

Tous les jours, tous les jours, depuis, ouh la la!, depuis bien longtemps, je lui rajoute des trucs, & des mots, & des données, & des visages, & des infos, & des saveurs, & des codes, & des images, & des noms, & des chemins, & des odeurs, & des évènements, & des regards, & des habitudes, & des surprises, & des mélodies, & des joies & .... Bon, je m'arrête là car la liste est infinie , et c'est pareil pour vous, pas vrai?

Et tous les jours, selon mes besoins, je retrouve là où je les ai posés, hier, il y a une semaine, l'été dernier, voilà deux ans, depuis une vingtaine d'années, lorsque j'étais petite, les mots, & les données, & les visages, & les infos, & les saveurs, & les codes, & les images, & les noms, & les chemins, & les odeurs, & les évènements, & les regards, & les habitudes, & les surprises, & les mélodies, & les joies &...

A l'inverse des piles Wonder qui ne s'usent que si l'on s'en sert, notre mémoire est toujours prête, guillerette, alerte et en alerte pour tout stocker, trier, organiser... et je trouve cela véritablement fascinant!

De plus, et cela s'accentue avec l'âge (enfin en ce qui me concerne!), les souvenirs que l'on dit "mauvais" s'estompent dans la mémoire, s'atténuent au fil des ans pour laisser le plus de place possible aux nouveaux "bons" souvenirs à emmagasiner.
Les chagrins, les déceptions, les amertumes, les moments pénibles voire douloureux sont toujours là. Ils reposent au fin fond d'un des tiroirs de notre grande armoire à souvenirs mais par-dessus, on a déposé des visages souriants, des moments de tendresse, des rencontres inoubliables... En quelque sorte, on les a zippés, compressés pour qu'ils encombrent le moins possible notre chère mémoire.
La tendre nostalgie des jours heureux m'est plus bénéfique que les remords ou les regrets.

Faites le compte de vos "madeleines de Proust" (vous savez bien, le gars qui repense à avant à chaque fois qu'il avale une madeleine...), et vous constaterez comme moi que la mémoire est une belle chose.

Attention, il faut s'en servir à bon escient et ne pas l'utiliser pour de basses rancunes, de stupides procès d'intention ni pour remettre en cause des faits historiques. Oui, pendant la Révolution, des hommes et des femmes ont été injustement guillotinés mais qu'y pouvons-nous? Qu'aurions-nous fait à cette époque? Avec qui aurions-nous chanté la Marseillaise? Girondins, Montagnards ou le Marais? Le devoir de mémoire est indispensable si l'on veut savoir d'où on vient mais il ne doit pas servir à réécrire l'histoire car le passé est révolu. Occupons-nous plutôt de bien écrire le présent en ne reproduisant pas les erreurs du passé (ça c'est difficile!)!

Si la capacité de la mémoire vive de notre ordinateur est un élément de satisfaction pour les geeks que nos pouvons être, savourons le bonheur d'avoir une merveilleuse, admirable, irremplaçable mémoire vive personnelle et ce, avant de l'avoir perdue...

Madeleines de Commercy (Photo AF Touch Cuisine)
Le Louvre (Photo Epamin')
Monument commémoratif de la Guerre de 1870 (Photo Epamin')

samedi 11 juillet 2009

& Manger sur la colline...

Elle était toute petite et quand arrivait la belle saison, elle demandait: "On ira encore manger sur la colline, quand y'aura pas d'école?"

Manger sur la colline (y'en a bien qui vont y siffler sur la colline, pas vrai?) c'était le summum du bonheur...
Dès le retour à la maison, on préparait le "repas": n'importe quoi mais avec des tomates-cerises! Du blanc de poulet... avec des tomates cerises; ou bien des sandwiches jambon-beurre... avec des tomates cerises; ou encore, une salade composée... avec des tomates cerises! Une Vache qui rit ou un p'tit Babybel, rouge et rond... comme une tomate-cerise... Un fruit et des biscuits... La petite gourde orange pleine d'eau fraîche... et hop, deux tours de clé et on montait sur la colline à pied, en suivant le petit chemin qui commençait derrière la maison.

Au sommet de la colline, il fallait déjà retrouver "notre" coin puis y installer le casse-croûte.
Ensuite, on contemplait quelques minutes la ville et son agitation de fin de journée tout en écoutant chanter les oiseaux du ciel et bourdonner les insectes gourmands au-dessus des fleurs sauvages.
Puis c'était l'heure du casse-croûte, de la dégustation des tomates-cerises et de l'éventuelle petite balade au sommet de la colline.
Le signal du retour était donné par le soleil: lorsqu'il touchait l'horizon, il était temps de redescendre afin d'arriver avant la nuit.

Ces instants furent parmi les plus beaux et les plus heureux moments de mon existence.
Elle n'est plus petite mais elle aime toujours les tomates cerises.

Tomates cerises fraîchement lavées (Photo Gourmandine)

& Voici des fleurs, des fruits, des feuilles et des branches...


Je ne vous ferai pas l'affront...


de vous préciser


à qui j'ai emprunté ce titre


mais je trouve qu'il convient à merveille


pour présenter toutes ces images de nature.


Je ne ferai aucun commentaire


mais j'attends impatiemment


les vôtres...

Photos Epamin' prises au verger, au jardin, au marais, dans la rue.
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