dimanche 11 mars 2012

& La Signora Piguini


La Siniora Piguini (prononcez "pigouini") est une décoratrice d'extérieur.

Confiez-lui sans souci votre petit jardin arboré, votre minuscule ou immense verger, le petit bois derrière chez vous (celui où se balade désormais pour l'éternité l'esprit amusé de Gérard Rinaldi) et vous verrez...

Avec trois fois rien, la Siniora Piguini donne aux végétaux qu'elle décore un joli style rustique, un indéniable chic ancestral, un délicieux charme d'antan. 

Grâce à ses compétences depuis longtemps avérées, cette dame, souvent enveloppée d'un long manteau aux couleurs de chaque saison, attire nos regards sur ses compositions. 
Mais c'est surtout en automne et en hiver que son art se manifeste le plus car les branches dénudées des arbres offrent à nos yeux le spectacle de la vie.

D'un pur et simple jet de plumes noires et blanches, d'une surprenante boule de Viscum album, d'une poignée de brindilles et de mousse savamment arrangées,  la Siniora Piguini, plus fréquemment appelée Dame Nature, orne élégamment les arbres de nos villes et de nos campagnes.





D'une pie, de gui ou d'un nid, la Nature rend nos arbres plus biaux (bio!).

dimanche 4 mars 2012

& Allez Mimile !

On peut facilement suivre, tout seul ou à plusieurs, la piste des caribous, la piste des Cheyennes, la Piste aux Etoiles (pour ceux qui ont 50 ans et plus...), la Piste des Géants (avec l'inoubliable John Wayne!), la Piste de Xapatan, la piste des éléphants, etc...
Mais c'est parfois difficile, surtout au début, de suivre sans choir les pistes de Mimile... Vi, vi!

Mimile est un très vieux monsieur aux yeux rieurs, aux cheveux tout blancs (qu'on ne voit que quand il enlève son p'tit bonnet!) et au visage buriné par le bon air vif des montagnes. Discret, il aime se promener dans la nature, parler avec ses "vieux" copains autour d'un verre de vin clairet, évoquer le passé, discuter du présent et parler d'avenir.
Mais Mimile ne fut pas toujours vieux...

Gamin amoureux des cimes enneigées, Mimile chaussa très vite ses premiers skis dont il bricola lui-même les fixations et il commença à laisser ses traces.
Solide gaillard un peu fou-fou sur les pentes blanches, il glissa, glissa, glissa jusqu'à  Garmisch-Partenkirchen et en 1936, sous les yeux d'un chancelier allemand tristement célèbre, Mimile gagna une médaille olympique. Pas mal, hein ?




La gloire s'installa alors et les succès de notre beau Mimile se succédèrent; grâce à ses idées, à son talent, à sa curiosité, à son bon sens, à son travail, il devint, année après année :


- champion du monde de ski (4 fois!)
- créateur d'une nouvelle technique de ski
- premier moniteur de ski
- fondateur de stations de ski
- inventeur du métier de pisteur secouriste
- développeur de skis modernes ( 41,  60,  major)
- innovateur
- aménageur
- bâtisseur...





Samedi 25 février, tandis que je circulais sur l'autoroute, on m'informa, via les ondes, que ce brave Mimile soufflait, le jour susdit, ses 100 bougies et qu'il skiait toujours...

HAPPY BIRTHDAY, Mimile!




Comme les deux autres ALLAIS (Alphonse et Maurice), notre Emile est dans le dictionnaire.
Il faut dire que, comme pour Brice de Nice (alias Jean Dujardin), pour Mimile de Courchevel, ça farte et depuis cent ans!


Célèbre ou non, un vieux monsieur, c'est d'abord un ancien jeune homme (souvent très beau, comme mon papounet!) ... Pensons-y quand nous croisons un senior!


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