Je dis MERCI!
Je dis CONTINUEZ AINSI!
Il suffit de quelques traces de peinture, d'un regard, d'une posture et une espèce d'alchimie merveilleuse se crée entre deux individus ...
L'un est debout, immobile, en attente et il scrute l'horizon pour voir si aucun ennemi ne s'avance et ne menace sa vie.
L'autre, assis dans sa boîte musicale (ou non) et climatisée (ou non), les yeux et l'esprit concentrés sur ce qu'il fait, se déplace et vit sa vie...
Puis soudain, là, à cet endroit précis, alors qu'ils ne se sont jamais donné le moindre rendez-vous, c'est la rencontre.
Elle se fait sans un mot et pourtant tout se dit:
" S'il vous plaît !?!?
- Je vous en prie!
- Vous êtes bien aimable!
- C'est normal!
- Je vous remercie!
- De rien !
- Bonne route!
- Bonne route!
- Bonne journée!"
Elle se fait sans un mot et honore la vie...
Un petite signe de tête, un petit signe de la main, deux sourires...
J'aime sauver une vie en laissant passer quelqu'un sur un passage pour piétons!
J'aime quand quelqu'un s'arrête pour me laisser vivre quand je suis piéton!
Je vous souhaite de belles rencontres sur les "passages cloutés"...
Jaune et noir (Photo Pierris)
Brassens disait : "Moi je traverse dans les clous pour ne pas avoir à discuter avec des flics !" d:^)
RépondreSupprimerMon village a un peu oublié de faire des passages piétons, c'est surement pour cette raison que tout le monde est au milieu de la route ...
RépondreSupprimerHommes, femmes, enfants, chiens et parfois poules ...
Je t'embrasse
Bulle
http://lazimutee.over-blog.com/
Civique! Je retiendrai la leçon: je traverse rarement dans les clous…
RépondreSupprimer.. oui, la vie toute simple est partout, jusque sur les clous.. pour qui veut bien se donner la peine
RépondreSupprimerd'un moment
d'un temps
tendre
avec l'autre.
Dans ma ville, les passages dont tu parles ne donnent pas l'impression d'échanges cordiaux. Le petit homme vert est bien présent mais les piétons passent très souvent quand il est rouge !!! Alors, on court, on essaie de passer car on est en retard et les propos entendus ne sont pas aussi beaux que sur ton billet. Tu peux me donner l'adresse de ce merveilleux endroit ?
RépondreSupprimerMerci Epamin' pour cette leçon de politesse et BIZZZ de DOUCY.
Les chauffards et les pressés chroniques qui ne s'arrêtent jamais pour laisser les piétons traverser devraient de temps en temps essayer de faire le bilan de ce qu'ils ont réellement gagné à conduire comme ils le font : Une minute par ci ? Trente secondes par là ?... Pfff, des clous, oui ! :~)
RépondreSupprimerC'est toujours sportif !!
RépondreSupprimerparfois très charmant, mais pas très souvent , finalement ..
la courtoisie a du souci , ma bonne amie! et la vie en pâtit!
Sauve qui peut!
Il me semble, je dis bien il me semble que les automobilistes s'arrêtent davantage pour laisser passer les piétons. Et c'est vrai ! Il y a seulement une dizaine d'années ça n'était pas le cas, loin s'en faut !
RépondreSupprimerChez moi il n'y a ni trottoir, ni panneau de signalisation, seulement un peu de goudron (vraiment peu car deux voitures ne peuvent pas se croiser : quand elles se retrouvent nez-à-nez, elles stoppent, l'une ou l'autre recule jusqu'à un endroit un peu plus large, les conducteurs s'arrêtent portière contre portière, se disent un bref petit mot ou taillent une bavette, selon les cas, et voilà. Evidemment il doit passer, au plus, 6 voitures dans la journée, en comptant le facteur ! :~)
RépondreSupprimerLorsque qu'on est conductrice de poussette, et que son petit passager devrait faire office de petit bonhomme vert, il est parfois délicat de ne pas pester contre ceux qui, même s'ils avaient un Leptotruc Punctamachin en pleine aventure, ne ralentissent même pas.
RépondreSupprimerMais je salue toujours ceux qui me laissent quelques instants pour changer de trottoir, et pense à ma maman qui, à chaque fois qu'une vieille personne se presse sur les bandes blanches, dit invariablement " Ne courrez pas, madame/monsieur... Je vous en prie!" en souriant
Il m'arrive très souvent de rencontrer ce genre de courtoisie à mon égard et je me dis, tiens, je vieillis. Malgré tout, je reste prudent en traversant la route car les pilotes de formule un existent beaucoup en ville.
RépondreSupprimerCe qui ne m'empêche absolument pas d'être d'accord avec ce que tu dis avec ton élégance habituelle, chère Epamine, ni de te saluer après une aussi longue absence.
Bises d'automne.
Roger
♣ Saoul-Fifre: et moi je traverse dans les clous pour essayer de rester en vie...
RépondreSupprimerBonne soirée !
♣ Bulle: J'adore les routes où l'herbe verte sert de ligne jaune....
RépondreSupprimerBises d'Ep' qui espère que tout va bien pour toi et ta belette...
♣ Le coucou: Depuis 30 ans que j'enseigne à des galopins, je m'oblige à traverser dans les clous des fois que Pierre, Mathéo, Charlotte ou Léa ( ou tant d'autres...) me surprennent en flagrant délit de désobéissance citoyenne...
RépondreSupprimer♣ Manue: Oui, c'est tout à fait ça: un instant tendre avec l'Autre qui nous est inconnu mais qu'on aime puisqu'on le laisse passer...
RépondreSupprimerBises d'Ep', toujours heureuse de "papoter" avec toi!
♣ Doucy: Il faut garder l'espoir que les générations qui arrivent sauront se montrer plus humaines et plus respectueuses de l'Autre...Je sais, c'est mal parti....
RépondreSupprimerBises d'Ep'
♣ Tant-Bourrin : Non seulement des clous mais tant de regrets en cas d'accident ou de simple incident (enfin j'espère qu'ils ont des regrets...pour certains, c'est à vérifier!...)
RépondreSupprimerBonne soirée!
♣ Croukougnouche: ce qui m'énerve le plus, c'est que ce sont souvent des "anciens" qui oublient de s'arrêter... Peut-être ont-ils peur de ne plus pouvoir redémarrer (hihihi!)
RépondreSupprimerBises d'Ep'
♣ Andiamo: Oui oui, il te semble "juste" et je me suis dit la même chose...d'où ce billet...
RépondreSupprimerBonne soirée.
♣ Olivier: Dans mon village d'enfance en vacances, on jouait tous les jours du lever au coucher du soleil "dans la rue"... De temps en temps, on laissait passer un troupeau, un tracteur ou une bétaillère mais la rue était notre royaume...
RépondreSupprimerJ'aimerais bien habiter dans ta rue, mon cher Olivier...
♣ Mnee: Hélas, les beaux bébés dans les poussettes n'ont pas forcément la cote auprès des automobilistes abrutis...mais pour ces automobilistes-là, rien n'a d'importance qu'eux -mêmes... Dommage qu'on ne les reconnaisse pas quand ils sont piétons!
RépondreSupprimerTrès grosses bise d'Ep' à l'adorable passager de la poussette et à celle qui la conduit.
♣ Roger: Heureuse de te retrouver, Roger! merci pour tes mots amis et bonne traversée...de routes et de rues!
RépondreSupprimerBises d'Ep'
passage ....
RépondreSupprimer=)
J'aime aussi ces instants souriants, respectueux et aimables, partagés fugacement avec des anonymes ... De touts petits morceaux de bonne humeur, de vie jolie ...
RépondreSupprimerBelle semaine à toi, Epamin' !
Bises...
NiNa-Lou
Dans ma ville, la courtoisie est au TOP ! Je n'hésite pas à le dire car très honnêtement je n'avais jamais vu cela dans aucune autre ville. Chez moi le piéton est prioritaire et il le sait, et il remercie ... Cool, non ?
RépondreSupprimerAmitiés Epamin
A Manue : Merci pour le passage...
RépondreSupprimerBises d'Ep'
(Trop de boulot, ça devient de la folie!)
A Nina-Lou : Comme toi, j'adore les petits morceaux de bonne humeur qui rendent la vie plus jolie; il faut donc les savourer avec application!
RépondreSupprimerBon week-end à toi et bises!
A Fanzesca : Merci de ta visite, amie poète, et profite de ce bel espace où tu vis!
RépondreSupprimerBises d'Ep'