Cela faisait de très très longs mois que cette petite valise à roulettes, élégante descendante du chariot à poireaux, était entreposée tout en haut du placard de la blonde...
Vide, empreint d'un délicat parfum de lavande, le bagage léger attendait impatiemment le moment où il pourrait de nouveau circuler dans les longs couloirs, sur les pavés, les trottoirs, les passages piétons et les quais de gare.
Mais si lui était prêt, la dame ne l'était pas. Bien au contraire!
L'instant tant attendu du grand voyage semblait inaccessible, hors du temps, au bout de l'éternité...
Jour après jour, la porte du placard s'ouvrait puis se refermait et le sac, tout là-haut, restait...
Aucun signe de balade, de sortie, de petite escapade...
Et ce jour-là, après avoir revêtu sa petite robe préférée et enfilé ses chaussures d'été, la dame blonde sortit la petite valise du placard, y rangea quelques affaires et quitta l'hôpital des grands brûlés.
Allez, si l'image vous inspire, entrez dans le jeu et allez le dire à Mme Kévin...
Allez, si l'image vous inspire, entrez dans le jeu et allez le dire à Mme Kévin...
O_o
RépondreSupprimerHallucinante, Epamin'... Vraiment hallucinante.
Quelle chute!!!
...de rein? Voui!
RépondreSupprimerL'hôpital des grands brûlés ! ça alors, c'est étonnant !
RépondreSupprimerPourquoi étonnant, Arf?
RépondreSupprimerfallait y penser... à cette fin
RépondreSupprimerBecs chinois Xx sue-crés avec pacane grillée.
ouh!!!bien pondue, cette version épaminée .....!
RépondreSupprimerQu'elle fasse bien attention aux feux rouges en sortant, il ne s'agit pas de se brûler de nouveau ! :~)
RépondreSupprimerSuperbe historiette !
OUF ! dit la petite valise, ça chauffait trop là dedans, prenons l'air enfin !!
RépondreSupprimermerci pour ce partage ! superbe ....
RépondreSupprimerune belle façon de dire que pour bien voir et recevoir ,il faut nous faut connaitre tous les points de vue...
RépondreSupprimerUne nouvelle comme je les aime : courte, concise, et une chute....
RépondreSupprimerMais non je ne pensais pas à la chute de reins , je ne pense pas qu'à ça ! ))
Ben ça alors, je ne sais pas ce que le Docteur Freud va penser du texte d'Epamin' mais gare ! Ce qui est sûr, c'est que la belle dame, vue de dos, n'a pas été brûlée aux jambes, et quand je dis les jambes ...
RépondreSupprimerExtra-ordinaire conclusion ! Merci pour cette participation, pour l'originalité ! Le texte est en ligne sur le blog "Jeux d'écritures. Le blog à mille mains."
RépondreSupprimerBon, ben moi, ce que j'ai vu en premier ce n'est pas la valise. Et ça me rassure ... hi hi !
RépondreSupprimerJolie histoire bien menée jusqu'à la chute et l'image de cette fille qui emprunte une rue chaude.
J'ai lu ce matin, mais je n'étais pas en forme… Joliment mené, et la pirouette de la fin, totalement inattendue!
RépondreSupprimerBravo Epamin' !!
RépondreSupprimerDans tout être il y a pile et il y a face... :-)
@ Grimimi
RépondreSupprimerJ'avoue que la beauté de cette femme et l'harmonie de cette scène (perspective, lignes, équilibre, lumière...) m'ont incitée à imaginer l'autre côté...
Pensées d'Ep'
@ Croukougnouche
RépondreSupprimerMerci pour le compliment. Je trouve ce petit jeu d'écriture assez sympa. Mais les petites histoires, ...tu connais, pas vrai!
@ Tant-Bourrin
RépondreSupprimer...et aux compliments qui risquent de lui mettre le feu aux joues (ça c'est l'Epamin', vilaine version!)
@ Lôlà
RépondreSupprimerMon billet était, bien sûr, un hommage aux valoches, aux sacs, aux bagages et besaces en tous genres, mais aussi surtout à tous ceux et celles qui souffrent dans leurs corps et du regard des autres.
@ Thérèse
RépondreSupprimerDe rien! je suis contente si ma petite histoire t'a fait passer un agréable moment!
@ Flo
RépondreSupprimerTu as tout compris: la beauté est une affaire de point de vue...
@ Andiamo
RépondreSupprimerBien sûr! Personne ne dira le contraire!
@ Olivier
RépondreSupprimerC'est grave, docteur?
@ Madame Kévin
RépondreSupprimerMerci à vous pour cet original défi qui a remporté de nombreux suffrages, à ce que je vois...
@ Yanik
RépondreSupprimerAussi belle soit la valise, elle arrive très loin derrière...le reste!
Merci pour les mots gentils!
@ Le coucou
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas mieux et je te remercie.
@ Bérénice
RépondreSupprimerMerci!
Oui, car tout pile, c'est trop juste!
j'aime te lire jeux littéraires ou pas
RépondreSupprimertoujours cette même sensibilité
beaucoup de subtilité et surtout cette grande décision que ta dame a prise pour enfin quitter l'hôpital des grands brûlés...
J'imagine son combat, ses délires et puis sa victoire sur elle même surtout pour arriver à cette ferme décison
d'une simple photo, d'une valise, tu écris un scénario
bravo
je t'embrasse
Je suis vraiment très heureuse de te retrouver ici, dans mes esperluettes, chère Lilia...
RépondreSupprimerMerci pour tes gentils mots et très belle journée à toi, où que tu sois!
Bises épaminées
La chute du billet est terrible.
RépondreSupprimerSNAKE
Merci!
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