Poésie de Pierre GAMARRA
Mon cartable a mille odeurs.
Mon cartable sent la pomme,
Le livre, l'encre, la gomme,
Et les crayons de couleur.
Mon cartable sent l'orange,
Le bison et le nougat.
Il sent tout ce que l'on mange
Et ce qu'on ne mange pas.
Mon cartable sent la pomme,
Le livre, l'encre, la gomme,
Et les crayons de couleur.
Mon cartable sent l'orange,
Le bison et le nougat.
Il sent tout ce que l'on mange
Et ce qu'on ne mange pas.
Le papier d'argent ou d'or,
Et la coquille marine,
Les bateaux sortant du port.
Les cow-boys et les noisettes,
la craie et le caramel,
les confettis de la fête,
les billes remplies de ciel.
Les longs cheveux de ma mère
Et les joues de mon papa,
Les matins dans la lumière,
La rose et le chocolat.
Et la coquille marine,
Les bateaux sortant du port.
Les cow-boys et les noisettes,
la craie et le caramel,
les confettis de la fête,
les billes remplies de ciel.
Les longs cheveux de ma mère
Et les joues de mon papa,
Les matins dans la lumière,
La rose et le chocolat.
Vieux cartable rouge d'Epamin'
Cartable brun (Chroniques du Crabillou)
eh! dis donc! ce cartable là, il a des petits yeux un peu "ficelles" et une bouche en rond qui cache des bêtises chuchotées ,et ricane en pouffant : un drôle de fripon ! qui a trainé visiblement sur tous les sentiers de l'école buissonnière,entrainé à jouer les glisse-talus pour descendre plus vite au bord du ruisseau !! un sacré sac à malices! on voit bien que la petite Epamin' elle devait être un peu "garçon manqué" , car c'est bien son cartable, n'est-ce-pas??
RépondreSupprimerBonsoir Epamin,
RépondreSupprimerIl n'y a pas un mot qui ne saurait faire une belle esperluette.
Ici, pour moi, je suis à l'école et j'adore la prof. MERCI!
Becs chinois à toi et petiloulou Xx
Et on sent surtout que ce cartable increvable contient la joie de vivre ! :~)
RépondreSupprimerAh quel beau sujet ! Votre cartable est beau, extraordinaire, juste, dommage qu'il ne puisse pas parler ! Il a du en voir des récréations, des jeux, des disputes d'enfant, des crises de rire, des devoirs farfelus auxquels on ne comprend rien !
RépondreSupprimerQue vous avez bien fait de le conserver comme un trésor !
Pour ma part, j'ai hérité du cartable en cuir noir de mon frère que j'adorais, la poignée avait même été réparée par un cordonnier, mais mes parents s'en sont débarrassé, dommage !
Il y a des objets comme ça qu'il faut savoir bichonner tout le long de sa vie pour les ondes positives qu'ils contiennent et qui continuent de nous faire d'agréables chatouilles !
Ah, un cartable fait par l'homme pour des enfants avec une tête pleine de vent, une tête légère avec les joues rosies par les joies de la marche en petits groupes aux genoux nus, même en plein coeur de l'hiver.
RépondreSupprimerQu'ont-ils de commun avec ceux qui s'empilent chaque année dans les gondoles des super-marchés, dès le mois de juin, et qui transforment les pauvres conso-gamins du 3ème millénaire en conshommes-sandwichs asexués et blafards, descendant des voitures et des cars de "ramassage"?
Mais tu vas à l'école avec ? Car Margotte en a un dans le même état (voire pire), et elle l'utilise !
RépondreSupprimerSuccès assuré.
C elui de Nougaro était "bourré de coups de poings"
RépondreSupprimerOn sent que, s'il pouvait parler, il aurait bien des choses à raconter...
RépondreSupprimerbonjour epamin'
RépondreSupprimerce cartable pourrait être le tien tellement il sent bon la poésie :-)
@ Croukougnouche
RépondreSupprimerNon, le cartable brun n'est pas mon cartable... et je n'étais pas du tout un garçon manqué mais alors là, pas du tout...
Mais ce cartable un peu masculin me plaisait bien par son côté vieillot.
Le cartable rouge est un ancien cartable d'instit que m'avaient offert mes élèves en fin d'année.
@ Grimimi,
RépondreSupprimerTu as raison, beaucoup de mots peuvent m'inspirer une esperluette et me mettre du bonheur dans le coeur car j'ai tant de bons souvenirs à vous raconter...
@ Tant--Bourrin,
RépondreSupprimerTu es dans le vrai: ouvrir un cartable c'est comme ouvrir une fenêtre dans la campagne; c'est se sentir bien, être chez soi et sourire ou rire de ce qu'on y retrouve, parfois, tout au fond!
@ Mathilde,
RépondreSupprimer"Mon" cartable (aucune des photos) d'adolescente fut acheté par mes parents chez le tanneur (ils avaient dû dépenser une bonne partie de leurs petites économies...). Je l'ai gardé plus de 7 ans et il m'a servi ensuite de rangement pour des vieux papiers. Vous dites vrai, Mathilde, les souvenirs qu'ils contiennent nous chatouillent parfois...
@ Olivier
RépondreSupprimerMon cartable d'écolière d'antan comme mon cartable de maîtresse aujourd'hui ont une âme et ils sont comme des amis.
Chacun des mots de ton commentaire est merveilleusement bien choisi ou inventé.
@ Saoul-Fifre
RépondreSupprimerJe l'ai remisé (le beau rouge) voilà 2 ans... Il commençait à montrer quelques petits signes de faiblesse mais c'est vrai que sa belle couleur et ses formes pleines lui ont valu quelques compliments...
@ Andiamo
RépondreSupprimerLe mien fut, à une époque, bourré de bons points (gagnés puis, plus tard, à distribuer)!
@ La Licorne
RépondreSupprimerOh voui! A voir dans un prochain billet...
@ Karine
RépondreSupprimerComme c'est gentil et bien dit; merci!
"Faire son cartable".
RépondreSupprimerIl y a bien longtemps que je ne le fais plus.
Mais j'ai un grand sac où il y a des petites choses qui me suivent tous les jours au travail même si ne je m'en sers jamais, un grand sac où je dépose la bouteille d'eau et le repas du jour. Un grand sac. Ah si je pouvais cesser de traîner ce grand sac !
Mon père en avait des cartables, des grands cartables solides qui trimballaient les livres, les copies. Quand nous étions petits nous avions donc tous un cartable à la maison, sauf ma maman.
Le cartable que tu nous donnes à lire sent bon l'école buissonnière. Il me plaît beaucoup.
Coucou Annick!
RépondreSupprimerC'est bizarre, je n'avais jamais vu, dans ce poème, la moindre allusion à l'école buissonnière mais en lisant certains de vos commentaires, je découvre une autre interprétation de ce beau poème enfantin.
merci de ta visite!
C'est vrai que les cartables ont une odeur spéciale. Un poème "proustien".
RépondreSupprimerSNAKE
C'est vrai que les cartables peuvent aussi sentir la madeleine...
RépondreSupprimerCoucou d'Ep'
Pierre Gamarra… Pierre Gamarra nous manque.
RépondreSupprimerOui, un grand poète est parti...
RépondreSupprimerD'autant plus grand qu'il avait écrit "Le mystère de la Berlurette"; sans doute voulait-il écrire "Le mystère de l'esperluette"...