Au terme d'une longue manœuvre alambiquée qui bloqua la circulation pendant quelques minutes, la décapotable rouge Ferrari franchit enfin le portail de fer ouvragé et pénétra dans le grand parc aux parterres engazonnés fraîchement tondus.
Quelques mètres plus loin, après que le portail se fut refermé sur eux, deux bellâtres costauds, sûrs de leur virilité quasi animale et de leur pouvoir de séduction, descendirent lentement du véhicule.
Avec une démarche chaloupée qui faisait onduler leur puissante musculature à chaque pas, les deux mâles avancèrent lentement dans le parc vers un groupe de jeunes demoiselles qui papotaient à l'ombre de la haie.
A l'approche des deux nouveaux arrivants, les donzelles tournèrent négligemment la tête puis, sans esquisser le moindre mouvement pour se rapprocher d'eux, elles se remirent... à brouter, dans la plus totale indifférence, au grand dam des deux taurillons.
Merci pour cette jolie rigoulade qui commence bien la semaine !
RépondreSupprimerHistoire vraie qui m'a inspirée pour écrire cette historiette !
SupprimerColuche disait, fort justement : "le changement, c'est quand on prendra les arabes en stop !"
RépondreSupprimerMais je ne pensais pas voir rouler des taureaux en ferrari...;-)
Très chouette, ta petite histoire du matin, Ep.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Tant mieux si tu as aimé ma petite histoire. En fait, je n'ai pas parlé de Ferrari, ma belle mais de "rouge Ferrari"... Les taureaux se promenaient en remorque agricole rouge...
SupprimerBises
Quelle coquine, tu as joué sur les mots !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu nous as encore bien eu avec cette fin de non-re-se-voir !!!!
RépondreSupprimerUn beau décor champs-paître avec des demoiselles jasant à qui meuh-meuh et les deux mâles croyant faire un effet boeuf!
Câlinsss!!!!
J'ai imaginé la situation avec des humains dès que j'ai vu l'absence de réactions des grosses mémères noires et blanches... Trop drôle...
SupprimerDes bises !
Oh , que c'est drôle ! Ils sont riches tes taureaux .
RépondreSupprimerLes taureaux charolais bourbonnais se déplacent en deudeuche ;o)
Merci pour cette bosse de rire et ton com auquel je vais répondre tout à l'heure ..
Bises , ma chère Ep'
Non, non, ma chère Nicole, pas riches, les taureaux lorrains (enfin, ceux qui habitent en Lorraine parce que les vaches lorraines n'existent plus...), même s'ils avaient un chauffeur en cotte (pas de mailles!). Juste un petit "coupé" agricole rouge flambant neuf.
SupprimerTant mieux si mon histoire bovine t'a fait sourire...
Bises
Contraste saisissant et non dénué d'intérêt... La Ferrari rouge n'est pas décapotable :-)
RépondreSupprimerGROS BECS
Merci pour l'appréciation... Pour les bovins, chez Ferrari, on fabrique des prototypes décapotables...
SupprimerDes bises!
l'indifférence elle te tue à petit feu
RépondreSupprimerLes vaches ont sans doute fini par succomber au charme des gros balourds à cornes.
SupprimerBonsoir chère Ep'.
RépondreSupprimerAh,la drague en Ferrari !!! Cela ne vaut pas une Dauphine Gordini avec son beau chauffeur au regard sombre !!!...Rien à voir avec tes taurillons venus de Camargues pour changer de pâture.
Ce seraient-ils tromper d'écurie ?
Merci pour ce gai clin "d'oeil de boeuf".
BIZZZ de DOUCY.
En effet, le brave paysan lorrain avec sa remorque n'avait aucune ressemblance avec les gardians camarguais chevauchant leur belle monture armés de leur trident ni avec un beau brun ténébreux au volant de sa Dauphine...
SupprimerBises
Même si "on n'est pas des boeufs" comme disait Alphonse Allais, tu nous as bien baladés ! Je suis justement en train de relire "Meuh" de François Morel sur un thème assez proche et je me suis régalé avec, du même auteur, "Les habits du dimanche", très proche du Petit Nicolas. Ravi du retour de ta plume, pas éloignée de ces grands là !
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