Pschent...
Ce n'est pas parce que le Capitaine Haddock l'a ignoré de sa liste d'injures et lui a préféré "olibrius", "anacoluthe", "apophtegme" et "sinapisme" que vous n'avez pas le droit d'utiliser ce mot comme insulte: "Triple buse, bachi-bouzouk, pschent de carnaval"...
J'aime bien, moi!
J'aime bien, moi!
Habile mélange de la Haute et de la Basse-Egypte, voici le pschent [pskent]. Je suis quasiment certaine qu’aucun d'entre vous n'a jamais écrit la moindre ligne sur le pschent pas plus que sur le pschitt, d'ailleurs... pas vrai? Et avez-vous seulement réfléchi deux petites secondes au calvaire du porteur de pschent et aux souffrances du pschitt ? Nenni!
Bande d'ingrats!
Je laisse aux émérites, éminents et érudits égyptologues le soin de vous initier aux vicissitudes de la vie de Pharaon, de vous expliquer en détail l'union de la mitre et du mortier et de vous faire porter non pas le chapeau mais le pschent.
C'est si seyant, si, si!
Moi, je vais vous parler du pschitt!
Le pschitt, à défaut d'être à l'orange ou au citron et d'être bu bien frais en période caniculaire, est également une onomatopée.
Et quelle onomatopée, me direz-vous?
PSCHIIIIIITTTTTT!
Celle que produit un petit bout de plastique, strié le plus souvent, perforé à l'une de ses extrémités, délicatement concave de l'autre et judicieusement percé d'un minuscule petit trou sur le côté, lorsqu'on lui appuie dessus pour expulser sous forme d'aérosol le mélange contenu dans le récipient sur lequel il est fixé.
Et en été, le bouton qui fait "pschitt", il s'en prend plein la tête.
A peine le libère-t-on du capuchon qui le protège ou plutôt qui l'emprisonne, qu'on l'écrabouille d'une ou de plusieurs terribles pressions du doigt pour lui faire cracher sous forme de postillons légers tout ce qu'il y a dans le ventre de la bête... Pauvre petit bouchon!
Et en été, c'est la fête du pschitt! Brumisateur d'eau, huile de bronzage, lotion anti-moustique, déodorant, mousse à raser, solution désinfectante, désodorisant, crème chantilly, médicaments... Comme il est de toutes les sorties et de tous les voyages, le pschitt est dans tous les sacs, dans toutes les valises, dans toutes les mallettes, dans tous les coffres.
Et puis un jour, comme ça, sans prévenir, quand il en a vraiment assez de se faire aplatir pour un oui pour un non, il cesse ses bons et loyaux services, il rendson tablier sa buse: il se ferme bouche!
Dès lors, on emploie tous les grands moyens pour lui faire crachouiller la moindre gouttelette: on appuie avec un pouce, avec les deux pouces, avec la paume de la main, on l'arrache brutalement de son support et on lui souffle dansles bronches le gicleur.
Damned! Le pschitt ne postillonne plus! HS le pschitt ! Plus de PSCHIIIIIIITTTTTT! Plus de pich-pich...
Alors, après avoir mesuré l'ampleur des dommages collatéraux en secouant une dernière fois la bombe désormais inutilisable bien que remplie, on se dirige d'un pas las vers la poubelle de tri sélectif la plus proche et sans un mot d'adieu, on se débarrasse à tout jamais du pauvre flacon à pschitt.
Personnellement, je suis comme Bourvil: je préfère le piston,enfin, les flacons à piston! Ils polluent moins avant, pendant et après usage que le p'tit pschitt...
C'est si seyant, si, si!
Moi, je vais vous parler du pschitt!
Le pschitt, à défaut d'être à l'orange ou au citron et d'être bu bien frais en période caniculaire, est également une onomatopée.
Et quelle onomatopée, me direz-vous?
PSCHIIIIIITTTTTT!
Celle que produit un petit bout de plastique, strié le plus souvent, perforé à l'une de ses extrémités, délicatement concave de l'autre et judicieusement percé d'un minuscule petit trou sur le côté, lorsqu'on lui appuie dessus pour expulser sous forme d'aérosol le mélange contenu dans le récipient sur lequel il est fixé.
Et en été, le bouton qui fait "pschitt", il s'en prend plein la tête.
A peine le libère-t-on du capuchon qui le protège ou plutôt qui l'emprisonne, qu'on l'écrabouille d'une ou de plusieurs terribles pressions du doigt pour lui faire cracher sous forme de postillons légers tout ce qu'il y a dans le ventre de la bête... Pauvre petit bouchon!
Et en été, c'est la fête du pschitt! Brumisateur d'eau, huile de bronzage, lotion anti-moustique, déodorant, mousse à raser, solution désinfectante, désodorisant, crème chantilly, médicaments... Comme il est de toutes les sorties et de tous les voyages, le pschitt est dans tous les sacs, dans toutes les valises, dans toutes les mallettes, dans tous les coffres.
Et puis un jour, comme ça, sans prévenir, quand il en a vraiment assez de se faire aplatir pour un oui pour un non, il cesse ses bons et loyaux services, il rend
Dès lors, on emploie tous les grands moyens pour lui faire crachouiller la moindre gouttelette: on appuie avec un pouce, avec les deux pouces, avec la paume de la main, on l'arrache brutalement de son support et on lui souffle dans
Damned! Le pschitt ne postillonne plus! HS le pschitt ! Plus de PSCHIIIIIIITTTTTT! Plus de pich-pich...
Alors, après avoir mesuré l'ampleur des dommages collatéraux en secouant une dernière fois la bombe désormais inutilisable bien que remplie, on se dirige d'un pas las vers la poubelle de tri sélectif la plus proche et sans un mot d'adieu, on se débarrasse à tout jamais du pauvre flacon à pschitt.
Personnellement, je suis comme Bourvil: je préfère le piston,enfin, les flacons à piston! Ils polluent moins avant, pendant et après usage que le p'tit pschitt...
Au siècle des Lumières (le N° 18) vous auriez mérité de figurer parmi les encyclopédistes...
RépondreSupprimerWouaouh!
SupprimerMoi qui apprécie beaucoup tous ces personnages ayant tenté des trucs pour les autres au siècle des Lumières, je suis particulièrement touchée par ce commentaire et je vous en remercie, vraiment.
Sorire d'Ep'
Pschitt ! enfin une bombe pacifique !
RépondreSupprimerTiens ça me rappelle "La java des bombes atomiques " de Boris Vian. J'avais appris cette chanson en 6ème. Sur le même modèle, on pourrait inventer la java des bombes pacifiques!
Supprimer;o)
Je reviendrai .Mais dans la foulée , je mets un souvenir de pub de ???( je rechercherai )
RépondreSupprimer"Pour moi , garçon , Pschitt citron
Pour toi , cer Ange , Pschitt orange ! "
A très bientôt .Bises
nicole
1945 : "Perrier, l'eau qui fait pschitt", 1955 "Pour vous mon cher ange, Pschitt orange, et pour moi, garçon, Pschitt citron". Et le "Vérigoud", le soda d’Afrique qui tue la soif en douceur… Supers slogans...
SupprimerElle n'était pas née Epamine, moi non plus, mais j'en ai bu !
Oui, on en a bu du Pschitt mais après, avec Sœurette, on a jeté notre dévolu sur le Gini.
SupprimerMerci à tous les deux pour cette boisson pleine de bulles de nostalgie.
Bises d'Ep'
Lorsque j'étais enfant (il y a bien longtemps), ça m'épatais toujours, moi petit Belge, de découvrir les aventures des Pieds Nickelés inconnus chez nous et de voir ces mêmes personnages faire la pub de Perrier "L'eau qui fait Pschitt !"
RépondreSupprimerTiens, juste pour toi:
SupprimerCroquignol, Rinbouldingue et Filochard
Bises d'Ep'
Ah oui et celui des tagueurs.... Pschiiiiiiiiiiiiiit artistique ou pas, ;-) bon dimanche EP'.... JB
RépondreSupprimerCertaines fresques murales pschittées sont vraiment magnifiques... tu ne trouves pas ?
SupprimerBises d'Ep'
Et pour la schtroumpfette, ce sera une pschoutt bien fraîche!
RépondreSupprimerÀ la tienne EP!
Calinsss!!!
Une pschoutt ? Quelle boisson pétillante!
SupprimerA ta santé, Claire!
Bises d'Ep'
Billet instructif et amusant à la fois.Il est vrai que nous vivons parmi les pschitt de tous genres. Alimentaire, droguerie, parfumerie, jardinerie et j'en passe. C'est bien pratique dans certain cas mais le flacon à piston est plus écologique certes. Pourtant en jardinerie, et quand on a mal aux doigts, le piston ça fatigue... Alors que doit-on choisir ? Pour la tête des pharaons,le pschent ne devait pas être très doux non plus. Je crois bien que je vais m'en tenir à l'époque de Robinson. Plus de pschitt, plus de pschent. Liberté en tout,, même de se faire dévorer ou de s'abriter sous les feuilles mais au moins plus de souci de "mécanique" en panne ou de pollution. La belle vie , quoi !!!
RépondreSupprimerBIZZZ de DOUCY.
Merci pour ton long commentaire !
SupprimerLe chapeau que le Robinson de Defoe s'est fabriqué ressemblait un peu à un pskent... Enfin moi je trouve!
Bises d'Ep'
et quand ça ne fonctionne plus et que le flacon est neuf c'est rageant
RépondreSupprimerOn sent le vécu dans tes paroles, Flipperine!
SupprimerJe viens de lire attentivement ton intéressant et humoristique post . Comme toi et Bourvil , je préfère le piston aussi souvent que possible .
RépondreSupprimerBravo Ep' et merci pour les détails et pour Bourvil
Bonne deuxième semaine de vacances .Bises
Bourvil : pour moi, une valeur sûre de rigolade simple, de profonde humanité, d'autodérision! J'aime!
SupprimerJe démarre cette deuxième semaine avec une fièvre de cheval: demain j'aurai sans doute quelque pschitt à me pulvériser dans les naseaux...
Bises d'Ep'
Il n'y a que toi, tu es unique et incomparable, pour ces études fouillées et documentées sur les sujets les plus improbables...
RépondreSupprimerJ'adore la corrélation entre l'Égypte ancienne et les aérosols. Il fallait oser, et tu as osé.
Bravo, c'est très réussi. Le côté pétillant du mot pschent m'a toujours plu, depuis que je l'ai appris.
Avec toi, c'est la vie qui fait pschittttt!
Bises celestissimes
Pour les sujets improbables, je suis d'accord...
SupprimerUnique et incomparable, ce me semble un peu exagéré: j'ai juste beaucoup d'imagination et un enthousiasme sans faille. ;o)
Bises d'Epschitt'
Encore plus rageant que le lacet de godasse qui casse au mauvais moment, lui au moins, il avait prévenu et on ne jettera pas la chaussure pour autant !
RépondreSupprimer"Ce n'est pas qu'elles se dégonflent, c'est qu'elles font pshiiit" - allocution du 14 juillet 2001 d'un maître en matière d'affaires-casseroles tombant dans l'oubli. Jacques CHIRAC évoquait celles que la presse lâchait à la vindicte populaire et dont le supposé espoir de les voir exploser en feu d'artifice était régulièrement déçu : au lieu du bouquet final, le bon peuple entendait (parfois même pas) le "pétard mouillé" fuser ridiculement.
"Prends-en de la graine" ; son successeur a accédé au grade de "grand-maître" !
Cette promenade par l'Egypte ancienne aura comblé dans la bonne humeur une minuscule parcelle de ma vaste ignorance !
Bises et bonnes vacances
Cette allusion à la pulvérisation d'infos importantes comble dans la bonne humeur une minuscule parcelle de ma vaste ignorance du monde politique... ;o)
SupprimerBises et bonne deuxième semaine de vacances!
Et bien voilà après le zizi nous saurons tout sur le pschiiiiiit, le grand, le petit, celui qui a un long cou .... :)
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ta thèse, voilà que j'aurai un sujet de conversation au prochain goûter avec mes ados :)
Bisous Epamine et bonne semaine de Toussaint, je suppose que tu es en vacances :)
Domi.
Je suis loin de pouvoir soutenir une thèse sur le pschitt (pas davantage sur le pschent, d'ailleurs!) mais ça m'a amusé de délirer sur ce mot. Comme toi, je m'amuse de peu et ça me fait trouver la vie belle, malgré ses douloureux aléas, parfois.
SupprimerBises d'Ep' qui te remercie de ta visite.
Tu n'en fini pas de nous cultiver... Mais comment tout cela te vient-il?? Pfff je n'ai pas ta culture tsstss Merci Ep. et bisous de Brizou
RépondreSupprimerJe ne saurais dire d'où viennent mes idées farfelues mais qu'elles vous plaisent est le plus important...
SupprimerBises d'Ep'
Merci à Francis de citer le célèbre "pschitt" de JC et à toi de me rappeler, avec tes descriptions qui sentent le vécu pschitteux, quelques bombes de mousse à raser au souffle semblable à du crachotis de cathareux agité ...
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