Il était une fois, dans un pays où les villages chantent tout l'été et où les collines embaument la farigoulette, deux sœurs, une bien grandette et l'autre toute pitchoune qui vivaient paisiblement avec leur papa et leur maman dans un logis petit mais tout joli.
Tandis que les uns et les autres, hors de la demeure familiale, vaquaient à leurs occupations quotidiennes, qui à l'école, qui au bureau, qui au magasin, de malicieux et farceurs lutins s'installaient dans la maison vide, pendant toute la journée.
Ayant tout l'espace pour eux, ils faisaient rondes folles, galipettes et tourne-boules, tintamarre et tohu-bohu dans toutes les pièces.
Ils organisaient petits festins et grands goûters dans la cuisine et la salle à manger.
Ils jouaient à cache-cache dans les tiroirs et les armoires, au milieu des chaussettes et des chemisettes qu'ils retournaient en tous sens.
Ils sortaient tous les vêtements qu'ils trouvaient dans le panier à linge et les lançaient en riant dans la grande baignoire.
Ils sautaient sur les lits et dérangeaient tout ce qu'ils trouvaient sur les bureaux.
Ils s'amusaient avec les jeux et les jouets du placard et ne rangeaient rien...
Bref, tout ce petit peuple s'en donnait à cœur joie, chaque jour, pour bouleverser l'ordre de la maison.
Pire! Le mercredi, gnomes et farfadets entraînaient les deux fillettes dans leur joyeux tumulte en leur faisant promettre de ne rien dire à qui que ce soit de leur existence...
Et les deux petites ne disaient rien mais redoutaient que leurs père et mère ne découvr(iss)ent, un jour, la vérité...
Cela dura plusieurs mois, voire plusieurs années et durant tout ce temps, un autre mystère planait sur la maison...
Alors que durant toute la semaine, le petit peuple facétieux prenait ses quartiers dans l'appartement, le samedi, c'est une fée qui s'installait dans la place... Oui, une fée!
Dès potron-minet, elle glissait sans bruit, d'une pièce à l'autre, préparait tendrement le petit déjeuner des enfants et commençait son œuvre discrète...
Nul ne sait, à ce jour, ce que la fée faisait au cours de la matinée ni quels étaient les sortilèges qu'elle utilisait...
Mais lorsque les deux fillettes rentraient après la classe, toute la maison respirait la propreté et embaumait de senteurs appétissantes.
Les armoires et les tiroirs étaient rangés, les étagères et les bureaux soigneusement époussetés, la baignoire vidée de tout linge, brillait sous le soleil, les serviettes, torchons, mouchoirs et autres culottes d'enfants séchaient sur le balcon sous le souffle puissant du mistral et les lits, aux courtepointes parfaitement tirées, fleuraient bon les draps tout propres.
En plus, comme si tout cela ne suffisait pas, au moment du dessert, la douce fée apportait des petits ramequins remplis à ras bord de délicieuse crème à la pistache, à la praline, au chocolat ou déposait sur la table un plat d'œufs à la neige décorés de ruisseaux de caramel...
Peut-être avez-vous connu, vous aussi, une fée du samedi qui a enchanté votre enfance...
Ma fée du samedi, je vais la retrouver jeudi, en même temps que mon magicien du dimanche !
Tandis que les uns et les autres, hors de la demeure familiale, vaquaient à leurs occupations quotidiennes, qui à l'école, qui au bureau, qui au magasin, de malicieux et farceurs lutins s'installaient dans la maison vide, pendant toute la journée.
Ayant tout l'espace pour eux, ils faisaient rondes folles, galipettes et tourne-boules, tintamarre et tohu-bohu dans toutes les pièces.
Ils organisaient petits festins et grands goûters dans la cuisine et la salle à manger.
Ils jouaient à cache-cache dans les tiroirs et les armoires, au milieu des chaussettes et des chemisettes qu'ils retournaient en tous sens.
Ils sortaient tous les vêtements qu'ils trouvaient dans le panier à linge et les lançaient en riant dans la grande baignoire.
Ils sautaient sur les lits et dérangeaient tout ce qu'ils trouvaient sur les bureaux.
Ils s'amusaient avec les jeux et les jouets du placard et ne rangeaient rien...
Bref, tout ce petit peuple s'en donnait à cœur joie, chaque jour, pour bouleverser l'ordre de la maison.
Pire! Le mercredi, gnomes et farfadets entraînaient les deux fillettes dans leur joyeux tumulte en leur faisant promettre de ne rien dire à qui que ce soit de leur existence...
Et les deux petites ne disaient rien mais redoutaient que leurs père et mère ne découvr(iss)ent, un jour, la vérité...
Cela dura plusieurs mois, voire plusieurs années et durant tout ce temps, un autre mystère planait sur la maison...
Alors que durant toute la semaine, le petit peuple facétieux prenait ses quartiers dans l'appartement, le samedi, c'est une fée qui s'installait dans la place... Oui, une fée!
Dès potron-minet, elle glissait sans bruit, d'une pièce à l'autre, préparait tendrement le petit déjeuner des enfants et commençait son œuvre discrète...
Nul ne sait, à ce jour, ce que la fée faisait au cours de la matinée ni quels étaient les sortilèges qu'elle utilisait...
Mais lorsque les deux fillettes rentraient après la classe, toute la maison respirait la propreté et embaumait de senteurs appétissantes.
Les armoires et les tiroirs étaient rangés, les étagères et les bureaux soigneusement époussetés, la baignoire vidée de tout linge, brillait sous le soleil, les serviettes, torchons, mouchoirs et autres culottes d'enfants séchaient sur le balcon sous le souffle puissant du mistral et les lits, aux courtepointes parfaitement tirées, fleuraient bon les draps tout propres.
En plus, comme si tout cela ne suffisait pas, au moment du dessert, la douce fée apportait des petits ramequins remplis à ras bord de délicieuse crème à la pistache, à la praline, au chocolat ou déposait sur la table un plat d'œufs à la neige décorés de ruisseaux de caramel...
Peut-être avez-vous connu, vous aussi, une fée du samedi qui a enchanté votre enfance...
Ma fée du samedi, je vais la retrouver jeudi, en même temps que mon magicien du dimanche !
J'ai eu une fée à la maison pendant un certain temps, un jour, poussé par la curiosité, je me suis caché pour l'observer en secret. Mal m'en a pris, c'était la fée Carabosse ! Depuis, elle n'est jamais revenue.
RépondreSupprimerPas d'bol!
RépondreSupprimerSamedi quelque chose cette histoire de fée....il me revient même des airs de chansons qu'elle fredonnait dans la maison....et un beau jour ce fut à mon tour de devenir une mini-fée de la maison...
RépondreSupprimerMais voui, c'est vrai!
RépondreSupprimerMa fée faisait tourner le tourne-disque et y'avait les Compagnons de la Chanson, Joe Dassin, Bach et Mozart qui nous accueillaient à notre retour de l'école.
quand j'étais petite , à la maison il y avait deux fées qui s'y mettaient! elles avaient chacune leurs spécialités : les œufs à la neige, comme chez toi ( ça doit être un classique pour elles , du genre le b-A Ba du livre de féologie pratique ),et puis le baba au sirop d'ananas, les beignets de fleurs d'accacia et des plats en terre vernissée plein d'un gratin de pommes de terre pour le soir....
RépondreSupprimerLe livre de féologie... Je suis certaine que tu l'as déjà eu entre les mains, toi!
RépondreSupprimerBizarre comme j'ai l'impression de l'avoir déjà lue cette histoire...et même vécue !
RépondreSupprimerBizarre aussi comme on s'habitue aux "baguettes magiques" qui remettent tout en place...et comme on oublie souvent de remercier la fée "discrète et efficace"...
Je compte bien remercier la mienne dès jeudi...
RépondreSupprimer=)
RépondreSupprimer.. et toujours je repars avec un sourire.
Et dis tu me la prêtes ta fée du samedi. Pour être efficace, faudrait qu'elle vienne au moins deux fois par semaine. Trois même peut être. Si je n'abuse pas. :)
RépondreSupprimerTon intro "Il était une fois" est magnifique ! J'ai cru entendre les cigales.
RépondreSupprimerAprès, c'est bien mais des fées qui ne tondent pas la pelouse, ne lavent pas la voiture et qui ne sortent pas les poubelles : ça a un goût d'inachevé !
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Tu écris vraiment bien sur le monde de l'enfance. Monde merveilleux dans le cas présent.
@ Manue
RépondreSupprimer..et toujours ça me fait plaisir de t'accueillir et de te faire sourire.
Bonnes vacances!
@ Arf
RépondreSupprimerDésolée, mais une fée comme celle-là, ça ne se prête pas...
@ Yanik
RépondreSupprimerMerci!
Tu sais, il n'est pas très difficile d'écrire de belles choses sur l'enfance quand on a de très heureux souvenirs. C'est comme prendre en photo un très beau paysage: tout est déjà en place!
Oui, j'en ai connu une de fée, et sa baguette est hélas aujourd'hui bien usée... Mais elle en use et use encore... :~)
RépondreSupprimerSi les baguettes de nos fées sont un peu usées, nos fées, elles, semblent "inusables"!
RépondreSupprimerMoi, j'étais grand-maman quand j'ai rencontré la fée Epamin'.
RépondreSupprimerJe pense qu'elle doit être la meilleure fée du logis et de l'enseignement.
Mais elle est aussi la fée des plus fantastiques esperluettes que je n'ai jamais lues dans aucun des livres de Th, pourtant il lit beaucoup mon petit-fils de 9 ans.
Becs chinois xx
Bien chère Grimimi Sue,
RépondreSupprimerMes yeux se brouillent un peu beaucoup en lisant toutes ces gentilles choses...
MERCI du fond du cœur!
Un bouquet de pensées épaminées pour toi!
suis entièrement d'accord avec grimimi sue, tu es notre petite fée des blogs epamin' !
RépondreSupprimersi tu n'existais pas, il faudrait t'inventer :-)
belle et douce journée, bisous au petit peuple !
Grâce à vos mots, mon cœur est rempli de ciel bleu et de soleil radieux car il y en a, ce matin, sur ma belle Lorraine...
RépondreSupprimerMERCI, Karine, pour tes mots si gentils et que je sais sincères!
Je suis très heureuse de savoir que je mets des petites étoiles dans vos yeux grâce à mes esperluettes.
Très belle journée à toi, Karine et je transmets au petit peuple...
Mais bien sûr que je les ai rencontrés également dans mon enfance, je n'ai pas arrêté de jouer avec eux !
RépondreSupprimerIls sont toujours là du reste même s'ils font en sorte de rester invisibles. Je le sais car la dernière fois ils n'ont pas bien rangé, je ne retrouve plus mon petit pull noir en mohair !!! :(
Plus je vieillis, plus ils sont nombreux, je trouve...
RépondreSupprimerChez ma grand mère maternelle, il y avait un lutin farceur. Je ne sais s'il continue à sévir.
RépondreSupprimerVu la tête de Satanas, c'est fort possible que le lutin farceur continue ses blagues!
RépondreSupprimerIl y a quelques temps, je projetais d'écrire un livre sur ma mienne... et le titre en aurait été: " et vous c'est une fée la vôtre...?"
RépondreSupprimeret voilà que ma mienne écrit un chapitre sur sa sienne...
Oh! Quel bonheur de te voir ici, tendre Mnee!
RépondreSupprimerMa mienne et ta tienne se ressemblent car elle ont appris à se servir de leur baguette magique uniquement avec amour!
Ta tienne te remercie pour l'intention et t'embrasse mille!