C'est pas le zéphyr, n'aurait pu suffire,
C'est pas lui non plus, l'aquilon joufflu,
C'est pas pour autant l'autan...
qu'il chantait, Marcel Amont...
Et il avait bien raison
de rendre hommage au vent...
C'est pas lui non plus, l'aquilon joufflu,
C'est pas pour autant l'autan...
qu'il chantait, Marcel Amont...
Et il avait bien raison
de rendre hommage au vent...
J'aime le vent, tout le temps, par tous les temps,...
Qu'il soit fort, qu'il soit doux,
qu'il emporte les feuilles rousses d'automne,
ou qu'il fasse tourbillonner les flocons de neige,
qu'il agite doucement les branches du peupliers
ou qu'il promène le parfum délicat de la violette dans le sous-bois,
j'aime le vent et ses caprices.
Bien sûr, le mistral sur un incendie de forêt me terrifie; bien sûr, les cyclones dévastateurs et assassins sont tragiques; bien sûr, les énormes paquets de mer qui emportent les marins sont injustes; bien sûr, la terrible tempête de 1999 a détruit maints endroits boisés que j'aimais depuis ma plus tendre enfance et j'ai pleuré. J'ai pleuré quand j'ai aperçu les blessures, les entailles profondes des forêts. Adieu les petits bérets feuillus bien ronds posés sur les têtes des collines lorraines!
Certes, ces plaies ne sont toujours pas pansées mais elles sont moins atroces, selon moi, que toutes celles que l'homme inflige sciemment à la nature sur toute la surface du globe. Le vent est un élément naturel sans logique, sans raison, sans calcul, sans profit...
On ne peut pas en dire autant des humains, isn'it?
Je disais donc que j'aimais le vent et ses caprices.
Quand il ébouriffe nos cheveux et nous fait des billes de clown,
quand il fait claquer nos volets pour nous rappeler qu'il faut les accrocher,
quand il soulève nos jupes et nous oblige à adopter des démarches étranges,
quand il emporte le beau tas de feuilles mortes qu'on vient de balayer patiemment,
quand il souffle si fort que même les humains les plus costauds se courbent devant lui,
quand il retourne notre parapluie au plus fort de l'averse,
quand il dérobe en un instant notre casquette et la jette dans la flaque voisine...
il m'amuse et me fait rire.
J'aime la vent et ses bontés.
Quand il assèche les flaques, quand il sèche le linge en le faisant claquer dans le jardin ensoleillé, quand il chasse les nuages noirs et gris, quand il tourne les ailes du moulin, quand il rafraîchit nos étouffantes journées d'été, je le trouve bien amical.
J'aime le vent et ses beautés.
Admirez les pirouettes et les voltiges d'un cerf-volant dans le ciel bleu, savourez longuement le vol silencieux et mystérieux d'une énorme montgolfière, arrêtez-vous près d'éoliennes et contemplez leur inlassable et immense mouvement, assistez au départ d'une régate de voiles multicolores, écoutez et regardez tous les drapeaux du monde danser dans le même sens en haut de leur hampe (ah, si seulement c'était possible ailleurs qu'aux JO!), suivez des yeux, jusqu'au bout de l'horizon, le vol des grues ou des oies sauvages portées par le vent vers des terres lointaines, caressez du regard les ondulations fluides des foulards, des rubans et des dentelles que le vent fait vivre...
Le vent est artiste!
Le vent est artiste!
Bon vent!
Eole (Œuvre Solyzaan)
Le vent (Œuvre Théberge)
oui.. qui souffle et rafraichit...
RépondreSupprimeret apaise aussi.
:-)
Coucou, Manue...
RépondreSupprimerVive le vent des vacances...
;o)
Super oui beaucoup de vent ici je me demande vers où j'arrive
RépondreSupprimeren fait, on guette le vent bien plus souvent que la pluie....
RépondreSupprimer@ France Jolie l'idée de se laisser porter par le vent...
RépondreSupprimer@ Sylvie Tout à fait exact car le vent peut nous apporter de bonnes surprises...
Belle fin de journée à toutes...
et sans brise, je bise :-)
RépondreSupprimerEt quand Aniloïse bise...
RépondreSupprimerBises itou!
j'aime, pour ma part,
RépondreSupprimerl'idée de laisser le vent emporter tout
-O)
...surtout les trucs dont on veut se débarrasser...
RépondreSupprimerDommage que le vent ne puisse pas entrer dans nos esprits pour faire un brin de ménage!
Bises à toi! ;o)
Si tu en veux du vent, j'en ai ici... au choix ! mistral, tramontane, grec ... :)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le mistral qui me rappelle la Provence et dont le simple nom m'apporte des senteurs, des couleurs, des visages et... du soleil! ;o)
RépondreSupprimerHum, le mistral effectivement nous assure dans ma région un ensoleillement de 300 jours par an, mais lorsqu'il souffle plusieurs jours sans jamais s'arrêter même pas pour une minute de répit, il y a de quoi devenir fou ! Il ne vaut mieux pas aimer se coiffer d'une manière sophistiquée genre héroïne de "Dallas" si l'on souhaite conserver un minima de prestance, de toute façon vite éradiquée par les bonnets non flatteurs, mais nécessaires, tout comme les sous-vêtements thermolactyles d'un autre charme que certaines dentelles, mais efficaces pour continuer à vivre sereinement dans un froid glacial !
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