Dans la forêt lointaine
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou
Coucou hibou
Coucou hibou
Coucou coucou coucou...
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou
Coucou hibou
Coucou hibou
Coucou coucou coucou...
Non, non, je ne vais pas vous parler de cet oiseau sans-gêne (Cuculus canorus) qui pique sans aucun scrupule le nid des autres oiseaux et se carapate après avoir pondu, en laissant à autrui le soin de subvenir aux besoins de sa progéniture...
Le coucou n'est pas mon oiseau favori...
Pas question ici, non plus, de la jolie petite primevère des champs qui parsème de bouquets de soleil les prés et les talus au début du printemps.
(Dites ce qui suit avec l'accent suisse, ça fait plus vrai!) Je ne vais pas non plus vous présenter le célèbre coucou suisse, objet d'artisanat traditionnel dont le zoziau éponyme (sans Azelma - hihihi!) sort de son chalet à heures régulières en répétant inlassablement "Coucou! Coucou!"...
Je vais tout simplement vous parler du Coucou de Claviers (oui, avec une majuscule et un -s final)...
Je l'ai découvert par l'intermédiaire du N'Arf (quel "entremetteur" ce N'Arf!) et depuis, je me balade très régulièrement dans son nid (oui, le coucou de Claviers ne pique pas le nid des autres, lui!) pour lire les mots justes et entiers qu'il met sur nos courroux (les courroux du Coucou!) , nos désillusions, nos incompréhensions, nos espoirs et nos luttes...
Selon le thème traité et l'habit qu'il veut tailler à tous ceux qu'il a dans son "colis mateur", le Coucou use sa plume (plume de coucou, hihihi!) dans différents styles:
- il raconte le présent difficile du bon peuple de France à la manière d'un roman de Zola,
- il narre l'aujourd'hui de notre République comme l'autrefois d'un récit historique et épique,
- il rédige ses pages comme celles d'un journal intime,
- il nous offre de puissants pamphlets qui pourraient souvent s'intituler "J'ACCUSE!",
- tel un excellent éditorialiste, il nous prépare de truculents articles qui donnent à nos colères et à nos joies les couleurs de la vie.
Même si je ne commente pas toujours ses billets, (manque de temps ou pas le mot juste!) j'aime aller chez le Coucou pour lire, pour réfléchir... et pour rire!
Allez-y aussi le dimanche... y'a un jeu!
Que le Coucou des Forêts inspire longtemps le Coucou de Claviers...
Coucou (Photo Wikipédia)
Alors là! C'est tellement gentil que j'en reste presque sans mots. Merci Epamin !
RépondreSupprimerJ'ai appelé mon blog le Coucou pour plusieurs raisons: un clin d'œil à un copain dessinateur de presse, qui avait eu avec d'autres amis dans le passé le projet de publier mensuellement une page intitulée «Le coucou»…, dans des quotidiens nationaux acceptant ce principe. Donc un bout de journal niché chez les autres…
Mon coucou habite chez Blogger et non chez moi, de plus les mœurs de la blogosphère veulent que j'aille pondre régulièrement des commentaires dans le nid d'autrui…
Bien contente de t'avoir fait plaisir...
RépondreSupprimerPetit Coucou à ce coucou
RépondreSupprimerAlors tu vas bien toi!
Oui le coucou des clavier mais oui tu as raison d'en parler mais j'aime aussi ce coucou là
RépondreSupprimerje vais voir de ce pas ce que ce coucou a à nous chanter aujourd'hui !
RépondreSupprimerbisou
Bel hommage au coucou. Un plume avertie que je suis depuis quelques mois avec plaisir.
RépondreSupprimerMOI AUSSI JE TE FAIS UN COUCOU
RépondreSupprimerEt Epamin' répond: "COUCOU, LILIA!"
RépondreSupprimerJe suis comme vous Epamin', je le lis chaque jour ce coucou, en déposant quelques fois un commentaire qui tombe à plat... alors la plupart du temps je m'abstiens, mais je reste fidèle.
RépondreSupprimerBel hommage !
Tout pareil en effet...
RépondreSupprimerQue j'aime votre avatar si lumineux, si plein de vie, si poétique!
Belle fin de journée à vous...